Lendemains d'incendie au collège Sainte-Marie

Le collège est fermé aux élèves, mais le personnel était attendu aux horaires habituels.
Un collège entier fermé à cause d’un incendie qui a détruit plusieurs salles: ce matin, les équipes de Sainte-Marie n'ont pu que constater les dégâts. Une épreuve pour le personnel, la Ddec, les familles et les 445 élèves privés de cours jusqu’à nouvel ordre.
Dans l’enceinte du collège, une odeur âcre plane encore. En guise de rentrée, la communauté éducative de Sainte-Marie a découvert l’ampleur des dégâts, entre colère et incompréhension. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie d’origine criminelle a détruit trois salles de techno et la vie scolaire. Les cours ont dû être suspendus jusqu’à nouvel ordre.
 
Plusieurs salle sont été détruites.
 

Amertume

A travers la Calédonie, plusieurs établissements de la Ddec ont déjà connu l’épreuve du feu. Au lycée Anova voisin, le faré traditionnel qui trônait au milieu de la cour est parti en fumée il y a deux ans. Mais jusque-là, le collège Sainte-Marie était resté épargné. Nathalie Meraud, maman d’élève, ne cachait pas son amertume, ce matin, mais elle n’entend pas pour autant baisser les bras.
 
L'établissement restera fermé aux élèves jusqu'à nouvel ordre.
 

«Ma fille était effondrée»

«C’est très très difficile à vivre. Ma fille est en troisième, elle était effondrée. Là, ils n’ont plus d’ordinateur, ils sont privés de classes de techno, il n’y a pas de vie scolaire… Ça va être très très dur pour reprendre, témoigne Nathalie Meraud, qui insiste dans le même temps. C’est fait, mais il faut qu’on regarde devant.»
Ecoutez ses propos recueillis par Martine Nollet.

Ecoutez également les réactions de la population, toujours collectées par Martine Nollet.  

Soutien

La directrice diocésaine de l’enseignement catholique était présente, ce matin, pour accompagner et rassurer la communauté éducative. «C’est la consternation, c’est beaucoup de peine, décrit Karen Cazeau. La majorité des enseignants, des personnels d’enseignement et d’éducation, sont là depuis de nombreuses années. C’est un peu leur deuxième maison. Ils sont tous affectés et l’objectif, c’était de leur dire que la Ddec est là. Qu’elle les soutient.»
 
La Ddec à la rencontre du personnel.
 

Bientôt le brevet

La priorité, désormais: remettre en état les lieux dans les meilleurs délais afin d’accueillir les 445 élèves en toute sécurité. Ces dégâts pénalisent dans un premier temps la centaine de collégiens de troisième qui passent bientôt leur brevet. Les épreuves orales sont prévues mercredi.

A retrouver au JT de 19h30.