EPLP dénonçait le mois dernier un important rejet d’eaux usées dans un arroyo du 6ème km dû à un dysfonctionnement de la station d’épuration de la GBNC. L’association présente aujourd’hui les résultats des analyses effectuées. La GBNC indique de son côté les mesures prises.
•
Des dizaines de litres d’eaux usées s’était déversés directement dans le milieu naturel, il y a de ça quelques semaines. En cause : le dysfonctionnement de la station d’épuration de la Grande Brasserie de Nouvelle-Calédonie.
La Province Sud mettait alors en demeure l’industriel dans deux arrêtés, de régulariser la situation et d’évaluer les rejets dans la nature.
Après lecture des résultats de ces analyses, l’association est consternée.
« Au niveau bactériologique, des matières en suspension énormes, des matières fécales aussi en quantité phénoménales, et surtout des paramètres chimiques et physico-chimiques qui révèlent une totale absorption de l’oxygène par les micro-organismes qui existent dans les rejets » explique Jacqueline Deplanque, la présidente d’EPLP. « Tout le milieu naturel où se déversent les rejets est complètement asphyxié, n’a plus assez d’oxygène pour survivre ».
Les chiffres révèlent des taux bactériologiques au-delà de 241 960 bactéries vivantes pour 100 ml. Un chiffre mille fois supérieur à la norme calédonienne pour les eaux usées.
« Depuis plusieurs semaines, 100 % de nos rejets sont traités par une autre station qui en a la capacité » confirme Elsa Fernandez, directrice des affaires générales à la GBNC. « Et enfin, la solution plus permanente, plus long terme, c’est donc la remise en fonction optimale de notre station avec le réensemencement de la station. La méthode a été validée, approuvée par les autorités compétentes et va être mise en oeuvre dans les prochains jours, prochaines semaines ».
L’association Ensemble pour la planète a déjà annoncé qu’elle ne comptait pas en rester là. Selon elle, l’affaire pourrait bien se poursuivre en justice.
Le reportage de Lizzie Carboni et Cédric Michaut.
La Province Sud mettait alors en demeure l’industriel dans deux arrêtés, de régulariser la situation et d’évaluer les rejets dans la nature.
Des analyses fin août
De son côté, l’association environnementale « Ensemble pour la planète » avait réalisé des prélèvements le 27 août dernier, en présence d’un huissier.Après lecture des résultats de ces analyses, l’association est consternée.
« Au niveau bactériologique, des matières en suspension énormes, des matières fécales aussi en quantité phénoménales, et surtout des paramètres chimiques et physico-chimiques qui révèlent une totale absorption de l’oxygène par les micro-organismes qui existent dans les rejets » explique Jacqueline Deplanque, la présidente d’EPLP. « Tout le milieu naturel où se déversent les rejets est complètement asphyxié, n’a plus assez d’oxygène pour survivre ».
Les chiffres révèlent des taux bactériologiques au-delà de 241 960 bactéries vivantes pour 100 ml. Un chiffre mille fois supérieur à la norme calédonienne pour les eaux usées.
Les rejets à nouveau traités explique la GBNC
De son côté, la GBNC disposait d’un délai d’un mois pour régulariser la situation technique de son usine de production.« Depuis plusieurs semaines, 100 % de nos rejets sont traités par une autre station qui en a la capacité » confirme Elsa Fernandez, directrice des affaires générales à la GBNC. « Et enfin, la solution plus permanente, plus long terme, c’est donc la remise en fonction optimale de notre station avec le réensemencement de la station. La méthode a été validée, approuvée par les autorités compétentes et va être mise en oeuvre dans les prochains jours, prochaines semaines ».
L’association Ensemble pour la planète a déjà annoncé qu’elle ne comptait pas en rester là. Selon elle, l’affaire pourrait bien se poursuivre en justice.
Le reportage de Lizzie Carboni et Cédric Michaut.