"C’est une procédure qui avait créé beaucoup d’émotion dans cette zone du Grand Nouméa avec malheureusement deux vies gâchées", expose Christian Pasta, l’avocat général. Depuis ce lundi matin, la cour d’appel de Nouméa se penche sur un crime de sang impliquant des mineurs.
C’était en 2021. A Païta, un jeune de quinze ans frappé de plusieurs coups de couteau par un autre jeune succombe à ses blessures. Ils sont quatre accusés mineurs. L’un est inculpé pour meurtre, les trois autres de violences volontaires en réunion et avec arme. Victime et bourreau vivaient pourtant dans la même résidence.
Verdict mercredi
Ce jour-là, le ton est monté, l’alcool aidant, jusqu’aux gestes qui ont coûté la vie à cet adolescent de 15 ans. Et ce "pour des motifs futiles. Il y a de l’alcool, il y a du ressentiment qu’on n’arrive pas à expliquer entre jeunes", décrit Christian Pasta.
Il semble que la sœur de l’auteur principal présumé se soit plainte d’une drague répétée de la part de la victime. La notion de complicité de meurtre n’a pas été établie. L’affaire se déroulera à huis clos. Dans ce type d'affaires, la cour d’assises des mineurs peut prononcer vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu mercredi.
Ecoutez Christian Pasta, au micro de Julie Straboni :