La mort d’un collégien de 13 ans la semaine dernière à Boulari soulève des questions sur la sécurité dans les établissements, notamment à l’arrivée et au départ des élèves. Exemple au collège Gabriel Païta.
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A Païta, un dispositif d’accompagnement est en place depuis cinq ans au sein de tous les établissements de la commune.
Des agents de sauvegarde de l’enfant et de l’adolescent accompagnent les élèves le matin au dépôt et le soir à la sortie des cours.
« J’attends que les bus arrivent, je fais monter mes élèves, je fais la surveillance dans le car et je les accompagne pour les déposer chez eux » explique Dominique. « Je fais aussi de la prévention avec eux, du danger qu’ils peuvent rencontrer à tout moment ici au collège ».
« C’est une tâche exigeante, c’est pour çà qu’il y a une rotation du personnel » explique Benoît Coquelet, coordinateur du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune de Païta. « L’ambiance sur les parkings a changé en termes de bagarres. Et puis la manière de prendre les transports, on regroupe les enfants par transport, çà canalise un peu les flux et çà évite que çà aille dans tous les sens. On fait le plus possible pour assurer la sécurité des enfants, des chauffeurs, des parents et que tout çà se passe en bonne harmonie. »
Cyprien Piroux, le principal du collège Gabriel Païta, revient sur les mesures en place :
Des agents de sauvegarde de l’enfant et de l’adolescent accompagnent les élèves le matin au dépôt et le soir à la sortie des cours.
« J’attends que les bus arrivent, je fais monter mes élèves, je fais la surveillance dans le car et je les accompagne pour les déposer chez eux » explique Dominique. « Je fais aussi de la prévention avec eux, du danger qu’ils peuvent rencontrer à tout moment ici au collège ».
« Le mot d’ordre c’est tout de suite, on va à l’intérieur »
Cyprien Piroux est le principal du collège Gabriel Païta, tous les matins avec les agents d’accompagnement de la mairie, il réceptionne les 570 élèves de l’établissement. Dès 6h30 les grilles du collège sont ouvertes. « Le mot d’ordre, c’est tout de suite, on va à l’intérieur de l’établissement, on ne traîne pas aux abords de l’établissement, pour des raisons de sécurité liées aux transports scolaires, et aussi parce qu’on sait très bien qu’aux abords des établissements quand il y a systématiquement 3 ou 400 jeunes, il peut y avoir des phénomènes qu’on ne maîtrise pas. Donc on préfère les avoir à l’intérieur et là, ils sont « chez eux » et on maîtrise tout ».Des agents mis à disposition par la mairie
La mairie a mis en place un réseau de 70 agents de médiation et de prévention dispatchés dans les différents établissements de la commune.« C’est une tâche exigeante, c’est pour çà qu’il y a une rotation du personnel » explique Benoît Coquelet, coordinateur du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune de Païta. « L’ambiance sur les parkings a changé en termes de bagarres. Et puis la manière de prendre les transports, on regroupe les enfants par transport, çà canalise un peu les flux et çà évite que çà aille dans tous les sens. On fait le plus possible pour assurer la sécurité des enfants, des chauffeurs, des parents et que tout çà se passe en bonne harmonie. »
Cyprien Piroux, le principal du collège Gabriel Païta, revient sur les mesures en place :
SÉCURITÉ ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ITW PIROUX