La question se pose après le décès d’un homme à Ouvéa début août. Le cadre juridique qui entoure l'usage de ce pistolet à impulsion électrique est strict : les décharges ne peuvent être envoyées qu'en situation d’urgence ou de légitime défense.
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Le 1er août dernier, un homme de 38 ans était interpellé par des gendarmes à Ouvéa. Les forces de l’ordre avaient du faire usage de leur Taser pour maîtriser l’individu violent. L’homme était emmené au dispensaire mais perdait connaissance en chemin avant de succomber à un arrêt cardio-respiratoire. L’autopsie a indiqué que la cause du décès état bien d’ordre médical et que la relation directe avec l’usage du Taser l’était pas établie.
Mais la question reste soulevée de la dangerosité d’une telle arme.
Un équipement qui permet surtout de dissuader grâce à un pointeur laser porté sur la personne visée et une lumière, afin de prévenir d’une éventuelle utilisation. Il est également doté d'une caméra.
« Le cadre juridique est précis : c’est en cas de légitime défense et aussi en cas de nécessité. Donc c’est à l’agent de faire preuve de discernement pour savoir quand il peut utiliser son pistolet à impulsion électrique afin de neutraliser un individu violent ».
A l’aide de sondes ou en contact direct, cet équipement envoie des décharges de 5 secondes auxquelles l’agent peut mettre fin à tout moment.
« C’est la grande difficulté, mais il faut savoir qu’après l’utilisation, dans la doctrine d’emploi de cette arme là, lorsqu’il y a eu utilisation, obligatoirement, la personne qui a été neutralisée doit faire l’objet d’un examen médical par les services de secours, les pompiers ou un médecin des services d’urgence ».
Mais la question reste soulevée de la dangerosité d’une telle arme.
Une arme controversée
C’est une décharge électrique qui est pour le moins impressionnante. Avec son envoi de près de 50 000 volts pour 0,0021 ampère, le pistolet à impulsion électrique plus connu sous le nom de Taser fait face à de nombreux détracteurs. Et pour cause, certains décès sont ponctuellement reliés à cette arme de force intermédiaire à létalité réduite. Sur la commune de Nouméa, sur 170 agents de la police municipale, 68 sont habilités à l’utiliser. Après avoir suivi une formation de deux jours auprès de la police nationale.Des règles très strictes
« Ces agents sont soumis à un recyclage annuel et également à une doctrine d’emploi, avec des préconisations d’emploi. On a des cas d’interdictions d’emploi, sur les enfants, les conducteurs de deux-roues, les femmes enceintes ou quelqu’un qui a des vêtements imbibés d’essence ou de produits inflammables » explique Antoine Dongoc, directeur adjoint de la police municipale de Nouméa.Un équipement qui permet surtout de dissuader grâce à un pointeur laser porté sur la personne visée et une lumière, afin de prévenir d’une éventuelle utilisation. Il est également doté d'une caméra.
« Le cadre juridique est précis : c’est en cas de légitime défense et aussi en cas de nécessité. Donc c’est à l’agent de faire preuve de discernement pour savoir quand il peut utiliser son pistolet à impulsion électrique afin de neutraliser un individu violent ».
A l’aide de sondes ou en contact direct, cet équipement envoie des décharges de 5 secondes auxquelles l’agent peut mettre fin à tout moment.
Un examen médical après l’usage du taser
Mais toute la difficulté réside dans l’impossibilité de vérifier les antécédents médicaux de la personne interpellée.« C’est la grande difficulté, mais il faut savoir qu’après l’utilisation, dans la doctrine d’emploi de cette arme là, lorsqu’il y a eu utilisation, obligatoirement, la personne qui a été neutralisée doit faire l’objet d’un examen médical par les services de secours, les pompiers ou un médecin des services d’urgence ».