La question se pose après le décès d’un homme à Ouvéa début août. Le cadre juridique qui entoure l'usage de ce pistolet à impulsion électrique est strict : les décharges ne peuvent être envoyées qu'en situation d’urgence ou de légitime défense.
« Ces agents sont soumis à un recyclage annuel et également à une doctrine d’emploi, avec des préconisations d’emploi. On a des cas d’interdictions d’emploi, sur les enfants, les conducteurs de deux-roues, les femmes enceintes ou quelqu’un qui a des vêtements imbibés d’essence ou de produits inflammables » explique Antoine Dongoc, directeur adjoint de la police municipale de Nouméa.
Mais toute la difficulté réside dans l’impossibilité de vérifier les antécédents médicaux de la personne interpellée.
« C’est la grande difficulté, mais il faut savoir qu’après l’utilisation, dans la doctrine d’emploi de cette arme là, lorsqu’il y a eu utilisation, obligatoirement, la personne qui a été neutralisée doit faire l’objet d’un examen médical par les services de secours, les pompiers ou un médecin des services d’urgence ».
Jamais utilisé jusqu’à présent à Nouméa
Pour l’heure sur les 25 pistolets mis à disposition des agents municipaux de la ville depuis 2017, aucun n’a fort heureusement été utilisé. Ils n’ont pour le moment été brandis qu’à des fins dissuasives. Qui semblent avoir porté leurs fruits.