Quelles conséquences la crise rencontrée par le secteur du nickel aura-t-elle sur les entreprises calédoniennes ? C’est ce que cherchent à évaluer la cellule de suivi et d’accompagnement des entreprises et des salariés impactés par les difficultés dans la filière nickel, créée en janvier, et la Chambre de commerce et d’industrie. Cette dernière a mandaté la société I-SCOPE pour mener une étude qui se basera sur un questionnaire qui a été mis en ligne sur le site Internet de la CCI. Les entreprises concernées ont jusqu’au 3 mars, 23h59 pour y répondre.
Une participation “cruciale”
Leur participation est “cruciale”, souligne un communiqué de presse du gouvernement. Les questions portent sur l’activité (en termes de baisse de chiffre d’affaires) ; les effectifs ; la capacité à honorer les créances des crédits en cours ; les actions envisagées à court terme (report d’échéances, recours aux fonds de soutien à la trésorerie, chômage partiel, etc.) ; d'éventuelles pistes de réorientation d’activité, etc.
Une base pour définir des aides pertinentes
Elles doivent permettre de mesurer les conséquences de la crise. Et, au-delà, “de définir les actions d’accompagnement les plus pertinentes à mettre en place, mais aussi de calibrer les mesures qui pourraient être apportées par les institutions et la banque centrale pour soutenir les entreprises.”
Des mesures ont déjà été évoquées lors du dernier comité de pilotage de la cellule de suivi et d’accompagnement des entreprises et des salariés, ce mardi 27 février. La recherche de solutions de financement du chômage partiel et l'amélioration des délais de paiement des fournisseurs notamment.
Au cours de ce comité de pilotage, il a également été question d’une analyse des effets de la crise par secteur d’activité et par zones géographiques, qui sera menée par l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE).