Rappeler l’impact des dépenses énergétiques sur le climat et le rôle de la nature, c’est le sens de l’opération planétaire Earth hour. Les Calédoniens aussi sont appelés à éteindre la lumière et les appareils ce samedi soir, de 20h30 à 21h30.
Quelques petits gestes à la maison, qui trouveront leur écho à travers toute la planète. En appuyant sur les interrupteurs et les boutons off des appareils électriques, les Calédoniens qui relaieront ce soir l’Earth hour s’inscriront dans un mouvement mondial, porté par des millions de personnes.
Ecoutez Hubert Géraux interrogé par Martine Nollet.
Des parents et futurs parents interrogés par Jeannette Peteisi.
Au fil des fuseaux
L’«heure pour la planète» est marquée le samedi 30 mars entre 20h30 et 21h30. Au fil des fuseaux horaires! Elle aura donc lieu en Calédonie avant l’extinction de la tour Eiffel à Paris, de la place Rouge à Moscou, de l’Acropole à Athènes ou de la Shangai Tower en Chine.Retour vers la nature
L’événement initié à Sydney en 2007 et porté par le World wildlife fund a pour mot d’ordre, cette année et jusqu’en 2020, de se reconnecter à la nature. Selon le dernier rapport «Planète vivante», publié en 2018, les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 60% entre 1970 et 2014. Un déclin de 89% dans les tropiques, en Amérique du Sud et centrale.Accord mondial sur la biodiversité
«Au plus haut niveau mondial, l’ONU a une convention qui a choisi de faire d’Earth hour l’événement mondial de référence autour de la nature et ce jusqu’à l’année prochaine, qui est une année charnière sur le sujet», pose Hubert Géraux pour l’antenne calédonienne du WWF. «Nous attendons un accord mondial, non plus sur le climat mais sur la biodiversité.»Ecoutez Hubert Géraux interrogé par Martine Nollet.
Empreinte carbone à limiter
Cette année, à Nouméa, pas d'événement à l'heure dite comme les années précédentes. Mais apprendre à limiter son empreinte carbone s’inscrit dans cette démarche. C’est ce qu’ont fait ce matin les participants aux ateliers proposés par la mairie. Comme le rendez-vous compostage organisé un samedi par mois à la pépinière municipale du 7e Km, et placé cette fois sous le signe d’Earth hour. Au même endroit, une vingtaine de personnes ont participé à l’atelier «bébé au naturel» qui a par exemple évoqué les couches lavables.Des parents et futurs parents interrogés par Jeannette Peteisi.