Rentrée 2025 : le prix moyen des fournitures scolaires varie du simple au triple selon les magasins

Pour la rentrée scolaire 2025, les familles débourseront entre 672 et 2 622 francs pour remplir le cartable et les trousses des écoliers, en fonction du magasin dans lequel elles feront leurs courses. Entre 7 588 et 20 933 francs pour équiper un collégien ou un lycéen. Des tarifs qui varient du simple au triple. C’est ce qu’il ressort des comparatifs publiés par prix.nc, le comparateur de prix géré par la direction des affaires économiques du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.  

Chaque année, les tarifs des fournitures scolaires demandées aux élèves calédoniens sont passés en revue par des agents, qui se rendent dans les supermarchés et papeteries du Grand Nouméa. Entre le 28 et le 31 janvier, ils ont scruté les rayons de neuf magasins. Trois supermarchés. Et six papeteries.  

Prix moyen des fournitures du secondaire : 13 676 francs

Par rapport à 2023, le prix du panier moyen des fournitures scolaires a augmenté de 160 % pour les collégiens et les lycéens. En 2023, il était de 5 245 francs. En 2025, il s’établit à 13 676 francs. Mais en 2023, il avait été calculé sur une base d'environ 46 produits. En 2025, il y en avait 73, soit près du double. 

Pour cette rentrée, deux papeteries affichent des tarifs inférieurs à la moyenne du panier des fournitures du secondaire. Trois enseignes, dont un supermarché, sont au-dessus.  

En primaire, la moyenne s'établit à 1 375 francs

Pour les élèves de primaire, le contenu du cartable est bien moins cher : il coûte en moyenne 1 375 francs. Les parents pourront s’en tirer pour moins de 1 000 francs en faisant leurs courses dans quatre papeteries. En revanche, leur panier moyen dépassera 2 000 francs dans deux supermarchés. C'est un autre constat tiré de la lecture des tableaux : les magasins spécialisés ne sont pas forcément plus chers. Au contraire. 

Pourquoi de telles différences entre les enseignes ? 

Mais pourquoi de telles différences ? “Une rentrée c’est essentiel pour une papeterie, c’est notre carte de visite, on ne peut pas se louper”, explique Olivier Nicolas, directeur de l’enseigne qui affiche les prix les plus bas pour les collégiens et les lycéens. “La solution est de baisser nos marges. Pour cela, il faut maîtriser nos coûts fixes et variables, les optimiser”, décrit-il, persuadé qu’appartenir à un réseau de franchise est un avantage. La marque compte 400 magasins en France. “Ça nous permet de répartir les charges” et de peser sur les négociations au moment des achats, groupés, poursuit-il.  

De quoi alimenter le débat sur les marges pratiquées par certains groupes de la grande distribution dans les Outre-mer, alors que le groupe Bernard-Hayot, à qui appartient notamment Géant, est accusé d’être en partie responsable de la vie chère.

Où trouver les prix les plus bas ? Retrouvez des éléments de réponses de Joanna Robin :