Rentrée scolaire : comment les familles s’y préparent ?

Cette semaine de confinement adapté rime aussi avec rentrée. Celle des professeurs de collèges aujourd’hui. Et celles des collégiens demain. Comment s’y prépare-t-on ? Zoom sur une famille de Païta.

Comment se préparer à cette rentrée en pleine crise sanitaire ? Alors que cette semaine de confinement adapté rime avec rentrée pour les professeurs des collèges aujourd’hui et collégiens et lycéens demain, nous avons rencontré une famille qui s’est préparée à ce retour en classe. Professeur de français à Katiramona, Lucia n’a pas vraiment chômé pendant le confinement. Vacances comprises. Elle s’est adaptée à cette rentrée un peu particulière.

On est en train de préparer des pochettes pour les élèves qui ont choisi de rester à la maison pendant les deux semaines. On prépare du cours en distanciel avec support papier puis les cours que l’on va présenter en présentiel avec des demi groupes.

Lucia, Professeur de français à Katiramona 

Un bouleversement pour les élèves
 

Lou Priani, elle, est en 6ème à Dumbéa-sur-Mer. Elle pense déjà à ses affaires pour la rentrée, avec un accessoire tout nouveau et à ne surtout pas oublier : le masque à glisser dans le cartable, qui, lui, a pris un peu la poussière. “Il faut le relaver, cela fait un moment qu’il est au placard, il faut que je prépare l’uniforme, les cahiers, les devoirs à rendre, etc", précise la jeune fille. 

L’épidémie étant toujours en cours, ses parents hésitent encore à lui faire reprendre le collège : “On ne sait pas si toutes les conditions seront réunies pour assurer la sécurité sur la plan sanitaire”, confie la mère de famille. De son côté, Lou Priani, est plutôt partagée : “Je suis un peu stressée et un peu enthousiaste, j’ai l’opportunité de retrouver mes amis (...) mais un peu stressée par les élèves qui ne respecteront pas les gestes barrières, c’est un risque de contamination assez grand.”

Ses parents et elle ont encore la journée pour se décider. Et si la reprise des cours est fortement conseillée, pour le moment, elle n’est pas encore obligatoire.

Reportage de Coralie Cochin