Les récifs coralliens figurent parmi les écosystèmes les plus fertiles et les plus variés au monde. Des coraux qui se reproduisent en masse chaque année à cette période, comme observé lundi soir à l'aquarium. Les scientifiques profitent de l'occasion pour étudier l'impact du changement climatique.
Sheïma Riahi et Christian Favennec, avec Françoise Tromeur•
«L'avantage [d'avoir] pris cette colonie», pose Ricardo Rodolpfo-Metalpa, chargé de recherches à l'IRD, c'est qu'«on les garde ici, on essaie de les faire se reproduire, d'avoir une nouvelle génération et après, avec les années, une deuxième génération, et c'est pour étudier si vraiment, il y a des adaptations à ces changements climatiques au niveau génétique». Cultiver les larves de corail pour tenter de régénérer les zones les plus touchées : un pari scientifique dont les premiers résultats seront connus d’ici plusieurs années.
Le reportage de Sheïma Riahi et Christian Favennec :
La ponte annuelle du corail s'observe chaque année d'un bout à l'autre du lagon - créant parfois la confusion face à ce qui peut être interprété comme une pollution... Au début du mois, le phénomène était relevé sur le littoral nouméen, le long de la promenade Pierre-Vernier. Des images de Nicolas Fasquel :
Sur les récifs de Touho
A Touho, ce grand moment a été contemplé, lundi soir, par des membres de l’association environnementale Hô-üt et des habitants de Koé, sur les récifs coralliens de cette tribu.
A Bourail
Un cru qui s'annonce exceptionnel en Australie
A l'échelle de la région, la reproduction du corail est elle aussi scrutée en Australie, sur la Grande barrière. Selon les premières indications, et l'avis de plusieurs biologistes marins, il pourrait s'agir d'une des périodes les plus prolifiques de ces dernières années. A lire ici :