Inquiétude au sein du personnel de Vale Nouvelle-Calédonie quant à un projet de réorganisation des services. «Un plan social déguisé», estime le Soenc Nickel.
•
Derrière le projet de réorganisation décrit par la direction de Vale Nouvelle-Calédonie, le Soenc Nickel voit «un plan social déguisé». Ce projet annoncé aux salariés le 21 décembre concernerait la suppression de 70 postes dans des services dits de support : la communication, les achats, les finances ou encore les relations communautaires.
Ecoutez ses propos.
Le reportage de Sylvie Hmeun et José Solia.
«Pas justifié»
Pas justifié, estime le syndicat, au vu des bons résultats de la société en matière de production, notamment générés par le cobalt. D’autant que d’importants efforts ont été réalisés par les employés au cours des deux dernières années, sans augmentation des salaires, ajoute-t-il. «Aujourd’hui, on n’est pas obligé d’avoir 70 postes supprimés de la masse salariale, formule Lionel Leprestre, délégué du Soenc à Vale. La production va quand même plutôt bien. On a augmenté la production, on a considérablement baissé les coûts de production…»Ecoutez ses propos.
Crispation sociale
Pour l’heure, le syndicat dit privilégier la discussion. Mais il menace de durcir le ton du côté de l’usine du Sud si le projet de réorganisation de la direction devient effectif. Une crispation sociale dans un contexte d’incertitude quant à l’avenir de Vale, toujours à la rechercher d’un actionnaire, en Nouvelle-Calédonie. Contactée, la direction de l’entreprise n’a pas souhaité réagir.Le reportage de Sylvie Hmeun et José Solia.