500 employés ont eu bien du mal à rejoindre l'usine ce mardi à cause du blocage par le SOENC Nickel des navettes maritimes et des bus reliant le Grand Nouméa au site minier. Parmi les revendications : les rythmes de travail, l'emploi de sociétés extérieures et la fermeture possible de la raffinerie.
Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry •
[MISE À JOUR Signature protocole d'accord]
Pas de bus, ni de navette maritime ce matin pour les employés de Vale NC. Les accès sont bloqués depuis 5 heures du matin par les représentants du SOENC- Nickel.
Des dérives et un plan social dénoncés par le syndicat
Malgré ces antagonismes et une fois les bus autorisés à embarquer le personnel en direction de Vale, syndicat et direction se sont retrouvés au siège de l’entreprise. Après deux heures de réunion, un protocole de fin de conflit est arrêté et a été signé dans l'après-midi. La direction s’engage à revoir tous les contrats avec les sous-traitants, à ne plus embaucher à compter du 15 novembre et à ne pas renouveler les CDD et les contrats de chantiers. Malgré ces avancées, le syndicat reste mobilisé.
« Plusieurs annonces ont été faites depuis le début du mois, notamment sur le projet Lucy où on annonce que ça va être décalé. Maintenant on parle d’une éventuelle fermeture de la raffinerie. Là, les salariés ils sont frustrés, ils ne sont pas bien dans leur peau, ils ne savent pas si demain ils feront partie des personnes qui seront mises de côté… Il y a tout ça que rentre en ligne de compte » renchérit Pierre Tuiteala.
Une réunion est prévue le lundi 11 novembre entre le SOENC-Nickel et Antonin Beurrier, le président directeur général de Vale NC. Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry