Solidarité : l'association Pikinini expédie vers le Vanuatu son quatrième conteneur de l'année

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L'association Pikinini collecte du matériel et des fournitures scolaires pour les envoyer au Vanuatu. Ce samedi, fermeture du quatrième conteneur de l'année. Une action de solidarité menée de main de maître.

Il y a de l'animation, dans ce dock prêté par le GIEP, à Nouville. Ce samedi 6 novembre, les bénévoles des services techniques du Mont-Dore emportent bureaux, armoires, fournitures scolaires. Destination : le Vanuatu.

Quand les instituteurs ou les professeurs changent de matériel scolaire, ils ont souvent la gentillesse de nous donner.

Chantal Attali, secrétaire de l’association Pikinini


Facture plus lourde

La crise Covid empêche de négocier les prix sur place, lors de l’arrivée du conteneur à Santo. La facture est plus lourde. "On fait le maximum de choses nous-mêmes pour ne pas avoir de frais à payer au transitaire", relate la présidente, Catherine Cabane. "On est obligés d'avoir un bon d'exportation du matériel. A la douane, ils nous connaissent bien, maintenant. On y va avec nos listes, tout ce qu'on envoie. Ensuite, quand ça arrive au Vanuatu, on a une franchise de douane du gouvernement."

Communication pas évidente

Cette ex-enseignante au Vanuatu, et en Calédonie, se sert de son très étoffé carnet d’adresses, pour contacter des îles isolées qui n’ont pas d’électricité et par conséquent pas d’internet. Ce conteneur part sur Santo pour une distribution : quelques cartons sur place, mais surtout pour la province de Panama (Pentecôte, Ambae, Maewo) qui a subi d'importants dégâts au passage du cyclone Harold

L'envoi d'un conteneur comme ça pour Santo, l'an dernier à la même date, nous coûtait 180 000 F. Actuellement, on est à 260 000F.  

Catherine Cabane, présidente de l'association Pikinini 


Depuis quinze ans

Coopération régionale du gouvernement calédonien et ambassade de France aident l’association. Depuis 2010, l’école est gratuite au Vanuatu, mais manque cruellement, de tout. Une indispensable chaine de fraternité, donc, qui dure depuis quinze ans.

Pour voir le reportage de Karine Arroyo et David Sigal, cliquez sur l'image.