Après diverses tentatives de mise en place de l’heure d’été, c’est une nouvelle proposition qui émane de la présidente de la province Sud. Sonia Backès aimerait que la Nouvelle-Calédonie change définitivement de fuseau horaire. Elle veut soumettre un voeu en ce sens au gouvernement
Le 19 décembre prochain, les élus de la province Sud se prononceront sur un voeu que la présidente entend soumettre au gouvernement. Elle veut suggérer à l’exécutif de proposer aux élus du Congrès d’adopter une délibération pour modifier le fuseau horaire de la Nouvelle-Calédonie.
Sonia Backes voudrait déplacer le fuseau horaire calédonien de UTC + 11 à UTC + 12 et donc avancer nos montres d’une heure. Ce qui nous mettrait sur le même fuseau horaire que Wallis et Futuna toute l'année ou que la Nouvelle-Zélande et Fidji en heure d’hiver.
Et d’évoquer une économie stimulée, notamment en ce qui concerne les commerces et la restauration. Concernant la sécurité, la présidente de la province Sud table sur une diminution de la délinquance et des taux d’accidents de la route. Sonia Backès imagine aussi une baisse de la consommation d’énergie et une meilleure qualité de vie puisque selon elle, cette mesure « favorisera les occupations en extérieur, notamment le sport, les loisirs ou les activités culturelles ».
Elle veut aussi « engager une concertation sur les conséquences d’une telle mesure, afin d’informer les citoyens sur ses retombées ».
Ce serait bien entendu aux élus du Congrès de décider s’ils approuvent ou non ce changement d’horaire. Il faut déjà convaincre le gouvernement du bien fondé d’une telle proposition. Et puis bien sûr les Calédoniens eux-mêmes, directement concernés.
Techniquement en tous cas, c’est possible grâce au décret du 6 mars 2017 relatif au temps légal français. Mais le changement d’heure ne se fera que par une volonté politique, mais aussi un soutien populaire. Et là, rien n’est joué.
Des essais de passage à l’heure d’été avaient eu lieu dans les années 70 et les années 90, mais depuis, l’expérience n’a pas été renouvelée malgré un débat toujours ouvert.
Avancer les montres d’une heure
En effet, puisque la majorité des Calédoniens semble être hostile à l’heure d’été, pourquoi ne pas changer tout simplement d’horaire toute l’année ?Sonia Backes voudrait déplacer le fuseau horaire calédonien de UTC + 11 à UTC + 12 et donc avancer nos montres d’une heure. Ce qui nous mettrait sur le même fuseau horaire que Wallis et Futuna toute l'année ou que la Nouvelle-Zélande et Fidji en heure d’hiver.
Que des bénéfices pour Sonia Backès
Pour Sonia Backès, « cette mesure permettrait de gagner en permanence une heure supplémentaire d’ensoleillement en fin de journée. Bénéficier d’un ensoleillement tardif, tout au long de l’année, aurait en effet de nombreuses répercussions positives d’un point de vue économique, sécuritaire, environnemental, ainsi qu’en termes d’attractivité du territoire ».Et d’évoquer une économie stimulée, notamment en ce qui concerne les commerces et la restauration. Concernant la sécurité, la présidente de la province Sud table sur une diminution de la délinquance et des taux d’accidents de la route. Sonia Backès imagine aussi une baisse de la consommation d’énergie et une meilleure qualité de vie puisque selon elle, cette mesure « favorisera les occupations en extérieur, notamment le sport, les loisirs ou les activités culturelles ».
Des concertations
La province Sud a saisi le Conseil Économique Social et Environnemental (le CESE) pour un avis sur les effets économiques et sociaux d’un tel changement d’horaire.Elle veut aussi « engager une concertation sur les conséquences d’une telle mesure, afin d’informer les citoyens sur ses retombées ».
Ce serait bien entendu aux élus du Congrès de décider s’ils approuvent ou non ce changement d’horaire. Il faut déjà convaincre le gouvernement du bien fondé d’une telle proposition. Et puis bien sûr les Calédoniens eux-mêmes, directement concernés.
Techniquement en tous cas, c’est possible grâce au décret du 6 mars 2017 relatif au temps légal français. Mais le changement d’heure ne se fera que par une volonté politique, mais aussi un soutien populaire. Et là, rien n’est joué.
Des essais de passage à l’heure d’été avaient eu lieu dans les années 70 et les années 90, mais depuis, l’expérience n’a pas été renouvelée malgré un débat toujours ouvert.