Les affaires reprennent pour les leaders du stand up paddle en Nouvelle-Calédonie. Avant que le Covid-19 ne chamboule tout, les Cagous avaient marqué la pré-saison. Il est temps pour eux de reprendre le chemin de la compétition.
•
Les derniers succès des supistes du Caillou ne sont pas si loin. Titouan Puyo avait remporté fin janvier la Gla Gla Race sur le lac d’Annecy en bouclant 14 kilomètres en tête devant 300 autres concurrents. En Australie, Noïc Garioud s’était, quant à lui, offert la Twelve Towers début mars, l’épreuve qui lance la saison chez nos voisins.
« Les sponsors nous demandent de faire du contenu, explique Clément Colmas, l'un des jeunes champions calédoniens du SUP, c'est-à-dire faire des images pour les réseaux sociaux, communiquer sur les nouveaux produits, les nouveaux foils qui sortent et faire des petits shootings pour la marque. C'est notre boulot en attendant que les compétitions reviennent. Et puis on continue à s'entraîner forcément à fond. »
Sur le circuit européen, les déplacements seront nombreux : Belgique, France, Espagne et République Tchèque. Pour se préparer, le groupe s’entraîne tous les matins dès 6h et une autre séance individuelle quotidienne est programmée pour chacun d’eux.
Pour Titouan Puyo, 3e mondial longue distance, la saison, même raccourcie, ne manquera pas d’intérêt.
A l’entraînement, les rameurs enchaînent des séries de sprint et des passages de bouées. En plus de la longue distance, Titouan Puyo est aussi champion du monde de course technique.
Une vraie locomotive pour le reste du groupe, mais aussi un sérieux adversaire en vue des championnats de France. Un rendez-vous qui est également l’un des grands objectifs d’une saison limitée pour Noïc Garioud.
« A défaut de sponsors je ne vais devoir commencer qu'à partir de septembre. L'objectif ce sera vraiment la compétition à Bilbao, qui est sur le tour d'Europe, et les championnats de France eaux intérieures et extérieures, le double championnat de France. »
Ces championnats nationaux sont prévus le 10 octobre prochain à Annecy. Les championnats d’Europe et du monde sont, pour leur part, annulés.
Un reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :
En attendant la compétition...
6 mois de pause ont suivi avant que ne sonne l’heure de la reprise. Les sportifs calédoniens ont dû gérer l’absence de compétition et s’entretenir physiquement, à la fois pour un retour aux courses qui demeure très incertain et pour répondre à quelques exigences.« Les sponsors nous demandent de faire du contenu, explique Clément Colmas, l'un des jeunes champions calédoniens du SUP, c'est-à-dire faire des images pour les réseaux sociaux, communiquer sur les nouveaux produits, les nouveaux foils qui sortent et faire des petits shootings pour la marque. C'est notre boulot en attendant que les compétitions reviennent. Et puis on continue à s'entraîner forcément à fond. »
Calendrier chargé
Etre méticuleux à tous les niveaux, et plus que jamais sur l’eau, est une nécessité pour répondre présents lors des rendez-vous annoncés.Sur le circuit européen, les déplacements seront nombreux : Belgique, France, Espagne et République Tchèque. Pour se préparer, le groupe s’entraîne tous les matins dès 6h et une autre séance individuelle quotidienne est programmée pour chacun d’eux.
Puyo est prêt
Pour Titouan Puyo, 3e mondial longue distance, la saison, même raccourcie, ne manquera pas d’intérêt.Le planning se remet en place donc on réorganise tout. Il y a les courses de l'automne qui sont maintenues et puis les courses du printemps qui sont décalées. Donc en fin de compte on va avoir une deuxième partie de l'année assez chargée finalement.
- Titouan Puyo, champion du monde SUP
A l’entraînement, les rameurs enchaînent des séries de sprint et des passages de bouées. En plus de la longue distance, Titouan Puyo est aussi champion du monde de course technique.
Une vraie locomotive pour le reste du groupe, mais aussi un sérieux adversaire en vue des championnats de France. Un rendez-vous qui est également l’un des grands objectifs d’une saison limitée pour Noïc Garioud.
« A défaut de sponsors je ne vais devoir commencer qu'à partir de septembre. L'objectif ce sera vraiment la compétition à Bilbao, qui est sur le tour d'Europe, et les championnats de France eaux intérieures et extérieures, le double championnat de France. »
Ces championnats nationaux sont prévus le 10 octobre prochain à Annecy. Les championnats d’Europe et du monde sont, pour leur part, annulés.
Un reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :