Le cyclone Tino n'est pas passé sur la capitale de Tonga, la nuit dernière, et il s'est éloigné du royaume en s'étant affaibli. Mais pas sans avoir fait souffrir les îles Ha'apai et Va'avu, sous le coup de vents destructeurs et de pluies torrentielles.
F.T. avec RNZ et Matangi Tonga •
L’œil de Tino est finalement passé entre les Ha’apai et l’île principale du royaume. Tongatapu et la capitale Nuku’alofa qu’elle abrite ont échappé au choc de plein fouet qui était envisagé. Et d’autant plus craint qu’elles portent encore les séquelles de la violente rencontre avec le cyclone Gita, en février 2018.
Des régions côtières impactées
Les groupes d’îles situées plus au Nord, Ha’apai et Va’avu, ont en revanche été matraquées par les pluies torrentielles et les vents destructeurs, avec des rafales estimées à 180 km/h. Leur littoral a souffert des énormes vagues. Selon Radio New Zealand, pas de victime à déplorer mais des autorités de Ha’apai qui signalent de nombreux dégâts : plusieurs secteurs privés d’électricité, les récoltes détruites, des axes routiers majeurs à remettre en service.
Le souvenir d'Ian
Dans cette partie de Tonga, c’est le cyclone Ian qui reste dans les mémoires pour son passage dévastateur - il a causé en janvier 2014 un mort, fait de nombreux blessés et des milliers de sans-abri.
Alertes levées
Quant à Tino, il s’est affaibli. Le cyclone a été déclassé et l’alerte levée pour Tonga, ce dimanche après-midi, tandis qu’il s’éloignait. A Wallis et Futuna, c’est dimanche matin, à 8 heures, que l’alerte 1 a cessé. Le territoire ne déplore que des arbres tombés, des chaussées inondées et des coupures, d’eau et d’électricité.