L’an dernier, l’USTKE avait rassemblé quelques centaines de personnes. Au-delà de la tradition, les manifestants avaient rendu hommage à Louis Kotra Uregei, fondateur du Syndicat des travailleurs kanak, décédé le 20 octobre 2022.
Cette année, pas d’hommage, mais un appel à participation pour "marquer notre volonté permanente d’émancipation des travailleuses et travailleurs et également pour réaffirmer la ténacité du peuple kanak et des citoyens calédoniens pour l’accession du pays à la pleine souveraineté". La question du dégel du corps électoral est au centre de la mobilisation. Jean-Fidel Malalua, le deuxième vice-président de l’USTKE, explique également que la crise du nickel ne sera pas oubliée.
Dans un communiqué, l’Union calédonienne précise que la CCAT se joindra à la manifestation, "l’emploi local" étant "un acquis de l’Accord de Nouméa". Le FLNKS relaie également l'appel. La marche débute à 9 heures, à la Deuxième Vallée-du-Tir.
Jour de repos pour l’USOENC
L’Usoenc, l'Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie, préfère laisser ses adhérents et sympathisants se reposer.
Tous les 1ers mai, on ne manifeste pas forcément au travers d’une marche ou d’une manifestation. Cette journée est un rappel, c’est une journée de repos et cela symbolise toutes les luttes sociales, tous les combats qui ont été menés par les syndicats. Cela incarne tous les acquis des travailleurs.
Francisco Sione, 1er secrétaire général adjoint de l'Usoenc
Pas de bus
À noter enfin qu'en ce 1er mai, plusieurs services sont au repos à l‘image des bus Taneo. Ils ne circuleront pas ce mercredi. Tout comme les bus du réseau Raï, eux aussi au dépôt pour la journée.