Le prix du métal de l’inox et des batteries électriques se consolide au LME de Londres. Il survole les mauvaises données économiques chinoises, car cela aurait pu être bien pire. La demande est boostée par des projets mondiaux de relance tous azimuts. La semaine du nickel a été positive.
Les stocks de nickel et des autres métaux de base sont en forte baisse, indiquait vendredi soir une dépêche du Metal Bulletin de Londres. Selon la China Association of Automobile, la production de véhicules automobiles en Chine s'est élevée à 1,42 million d'unités en mars, prés de quatre fois plus qu'en février, tandis que les ventes ont été de 1,43 million de véhicules, soit une augmentation de 361,4% en glissement mensuel. Le cours du nickel réagit, il a dépassé le seuil des 12.000 dollars par tonne, pour la première fois depuis le début de la crise du virus Covid-19.
La Chine rassure
Si l'économie chinoise a calé depuis fin janvier, les données sur le PIB auraient pu être bien pires. Les données statistiques de mars brossent un tableau mitigé, mais qui confirme, selon l’opinion de l’agence Fastmarkets, que la production en Chine se rétablira à un rythme plus rapide que prévu. Dans l'ensemble, il semble que le marché londonien des métaux (LME) soit d'humeur à regarder vers l'avenir et la fin espérée de la pandémie. Si le produit intérieur brut (PIB) chinois a baissé de 6,8 % au premier trimestre, la production industrielle n'a baissé que de 1,1% en mars, contre une baisse attendue de 7 %, poursuit Fastmarkets dans une dépèche publiée par le Metal Bulletin de Londres. Une opinion partagée par un autre analyste, fin connaisseur de l'industrie calédonienne :
Zone Asie-Pacifique
Les actions de la zone Asie-Pacifique étaient plus solides vendredi, elles ont bénéficié de ce regain d’optimisme, ainsi les principaux contrats à terme ont progressé de 3 %. Et puis l’indice de référence de la Bourse de Sydney (ASX 200), a clôturé la semaine en hausse de 1,31 %, tandis que celui des valeurs métallurgiques et minières (ASX 300) progressait de 0,99 %.
Relance progressive
La reprise de certaines activités industrielles en Europe et la possibilité de réouverture de certaines régions des États-Unis suscite un sentiment haussier du marché. Il soutient les métaux industriels.
Le nickel se rapproche de son cours d’avant le déclenchement de la crise du virus Covid-10. Il est encore en baisse de 14,2% depuis le début de l’année, mais il a regagné 5,95 % depuis le 17 mars.
Si rien n’est encore acquis, la probabilité que des projets d’infrastructure décollent aux Etats-Unis et en Chine se renforce et soutient le cours du nickel, mais aussi celui du cuivre et de la plupart des métaux industriels qui pourraient être les premiers à bénéficier d’une reprise de la demande, estime encore Robin Bhar.
Dans ce contexte, "Je pense que le nickel calédonien survivra au choc" a résumé Jim Lennon, analyste de Reed Door Research pour la banque australienne Macquarie, dans l’interview qu’il a accordé à la 1ère.
Cours du nickel à trois mois au LME de Londres le 17/4/2020 à 16:30 GMT :
12.060 dollars par tonne + 2,57 % / Semaine + 3,12 %
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La Chine rassure
Si l'économie chinoise a calé depuis fin janvier, les données sur le PIB auraient pu être bien pires. Les données statistiques de mars brossent un tableau mitigé, mais qui confirme, selon l’opinion de l’agence Fastmarkets, que la production en Chine se rétablira à un rythme plus rapide que prévu. Dans l'ensemble, il semble que le marché londonien des métaux (LME) soit d'humeur à regarder vers l'avenir et la fin espérée de la pandémie. Si le produit intérieur brut (PIB) chinois a baissé de 6,8 % au premier trimestre, la production industrielle n'a baissé que de 1,1% en mars, contre une baisse attendue de 7 %, poursuit Fastmarkets dans une dépèche publiée par le Metal Bulletin de Londres. Une opinion partagée par un autre analyste, fin connaisseur de l'industrie calédonienne :
Il y a des raisons d’espérer, le cours du nickel se rétablit, en partie grâce aux réductions de production (en Nouvelle-Calédonie et au Canada ndlr). Selon le Fonds monétaire international (FMI) les prix devraient connaître un fort rebond en 2021, mais après avoir connu un nouveau creux d’ici la fin de l’année 2020" Robin Bhar, analyste des métaux pour RBMC interrogé par la 1ère.
Zone Asie-Pacifique
Les actions de la zone Asie-Pacifique étaient plus solides vendredi, elles ont bénéficié de ce regain d’optimisme, ainsi les principaux contrats à terme ont progressé de 3 %. Et puis l’indice de référence de la Bourse de Sydney (ASX 200), a clôturé la semaine en hausse de 1,31 %, tandis que celui des valeurs métallurgiques et minières (ASX 300) progressait de 0,99 %.
Relance progressive
La reprise de certaines activités industrielles en Europe et la possibilité de réouverture de certaines régions des États-Unis suscite un sentiment haussier du marché. Il soutient les métaux industriels.
Le nickel se rapproche de son cours d’avant le déclenchement de la crise du virus Covid-10. Il est encore en baisse de 14,2% depuis le début de l’année, mais il a regagné 5,95 % depuis le 17 mars.
Si rien n’est encore acquis, la probabilité que des projets d’infrastructure décollent aux Etats-Unis et en Chine se renforce et soutient le cours du nickel, mais aussi celui du cuivre et de la plupart des métaux industriels qui pourraient être les premiers à bénéficier d’une reprise de la demande, estime encore Robin Bhar.
Dans ce contexte, "Je pense que le nickel calédonien survivra au choc" a résumé Jim Lennon, analyste de Reed Door Research pour la banque australienne Macquarie, dans l’interview qu’il a accordé à la 1ère.
Cours du nickel à trois mois au LME de Londres le 17/4/2020 à 16:30 GMT :
12.060 dollars par tonne + 2,57 % / Semaine + 3,12 %
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