Il y a cinq ans, ce sont les élèves du collège Edmée-Varin de Dumbéa qui lui avaient fabriqué une main artificielle imprimée en 3D, sous la houlette de l’association E-nable NC South Pacific. Cette fois, Alejandro, désormais âgé de 11 ans, a participé à la conception assistée par ordinateur de la prothèse.
Le jeune garçon en a choisi les couleurs, « mes préférées, bleu et vert !». Mais la nouveauté n’est pas seulement esthétique, les prothèses ont bénéficié ces dernières années des innovations technologiques liées à la progression de l’impression 3D. « Les machines que l’on a actuellement permettent d’imprimer des matériaux flexibles. Résultat, toutes les articulations et les extrémités des doigts sont souples. Donc c’est beaucoup plus simple pour saisir des objets », explique Yassine Bouroi, président de l’association de E-Nable NC South Pacific.
La conception de la prothèse a duré 5 mois. Depuis la naissance de l’association en 2016, celle-ci a aidé des dizaines d’enfant en Nouvelle-Calédonie, mais aussi au Vanuatu ou en Polynésie française.
Le reportage de Brigtte Whaap et Christian Favennec :