Après un long déjeuner avec Louis Mapou, le président du gouvernement, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu est arrivé à 16h30 sur le site de l’usine du Sud qu’il a pu survoler avant de se poser. À bord de l’hélicoptère, le haut-commissaire et la présidente de la province Sud, et sur site le président du congrès et les maires du Mont-Dore et de Yaté étaient présents.
Un projet accompagné par l'État
Le ministre a été conduit directement sur la zone de stockage des déchets de l’usine, le bassin de la Kwé ouest sera plein avant la fin de l’année 2024, LUCY doit prendre le relais dans la foulée : une question de survie pour l’usine. L’État a fortement accompagné le projet sur le plan financier. Le retour sur investissement est attendu sous forme de retombées positives pour le pays.
Le nickel qui sort encore plus spécifiquement de cette usine a un avenir et donc évidement il faut être capable de tresser une filière qui soit de long terme pour ce nickel et trouver des débouchés. L’attente arrive désormais à son terme : il y a trois usines en Nouvelle-Calédonie, les trois doivent avoir un avenir, je ne peux pas être plus clair. Avec celle-ci, on tient le bon bout.
Le ministre a pu prendre in situ la mesure de ce colosse industriel dont la réussite attendue va bien au-delà du seul registre économique. Il sait aussi que l’état devra poursuivre son accompagnement financier.