Mouvement d’humeur et piquet de grève de l’USTKE ce vendredi devant le CCT. La mobilisation oppose le syndicat majoritaire, qui dénonce un manque de dialogue et de transparence dans la gestion du centre, à la direction qui prend acte d’un mouvement dont elle déplore les méthodes.
Nathan Poaouteta et Christian Favennec (CM) •
Ils étaient une vingtaine sur les 52 employés ce matin devant le CCT. Après le débrayage du 25 juin dernier, l’USTKE, syndicat majoritaire, a cette fois ci dressé un piquet de grève.
Du dialogue, oui, mais pas sous la contrainte selon la direction qui se pose la question de la méthode de l’USTKE.
« La base de la discussion, c’est avoir des éléments sur lesquels le débat peut se construire. Mais si c’est revendiquer pour revendiquer, et appeler d’autres fédérations, d’autres structures pour faire monter la pression ici au centre culturel, moi, j’ai pas l’habitude de fonctionner de cette manière » explique Emmanuel Tjibaou, le directeur du CCT. « Je fais confiance aux instances et aux représentants syndicaux ici, d'avoir la lucidité et la bienveillance de venir discuter avec nous ».
Malgré la mobilisation, le Centre culturel Tjibaou est resté ouvert au public qui reste clairsemé. Ce mouvement syndical fait aussi écho à un secteur culturel fortement impacté par la COVID 19. Le reportage de Nathan Poaouteta et Christian Favennec