Vacciner vos enfants dès 5 ans, c’est désormais possible. 6000 doses de vaccin pédiatrique pourront être administrées, à compter du lundi 10 janvier.
Mais y êtes-vous favorables ?
"Non, je n’y suis pas favorable. Nous, les parents on est obligé pour aller travailler ou pour aller faire certaines choses de la vie. Mais pour les enfants je ne trouve pas qu’ils en aient besoin pour aller à l’école. J’ai une belle-fille de 15 ans, je ne veux pas qu’elle le fasse. Et c’est pareil pour mes filles de 8 ans et 1 an", détaille Joëlle.
Yvette en revanche est plutôt pour. "Oui il vaut mieux le faire pour les protéger."
Contrairement à Eric: "Non, pas du tout parce que je pense que ça ne constitue pas un risque pour eux, donc je ne vois pas pourquoi on les vaccinerait si tôt. Même s’ils sont porteurs, les adultes sont vaccinés, donc je ne vois pas le pourquoi."
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A cause du risque de reprise de l'épidémie
Cette vaccination n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée sur avis médical précise le gouvernement. Pour les enfants les plus fragiles notamment. Ceux risquant de développer une forme grave de Covid-19. Mais aussi les enfants vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée ou porteuse de maladies graves.
Selon les autorités sanitaires, cette décision répond au risque d’une reprise très rapide de l’épidémie. La classe d’âge des 5 à 11 ans est désormais celle qui pourrait enregistrer le taux d’incidence le plus élevé.
Trois fois moins dosés
Les vaccins pédiatriques sont toutefois trois fois moins dosées que ceux des adultes.
Si l’enfant n’a pas le covid : le vaccin est administré en deux injections dans le bras à 21 jours d’intervalle.
En revanche en cas d’infection, un délai de deux mois doit être respecté. L’enfant recevra une seule dose de vaccin sur présentation d’une preuve d’infection de plus de deux mois.
Enfin où faire vacciner ses enfants ? Dans un premier temps, seuls deux centres de vaccination situés à Nouméa sont habilités à réaliser les injections :
- le centre de la Cafat Receiving
- et le centre de santé de la famille de Montravel.
Puis dans un second temps, d’ici à fin janvier, au centre hospitalier du Nord à Koné.
Le reportage de Sheïma Riahi et Christian Favennec :