Le variant Omicron circule t-il en Nouvelle-Calédonie? Il va falloir attendre le 5 janvier pour avoir une confirmation de Métropole répond le gouvernement. Notamment concernant les deux personnes qui ont été détectées positives au Covid-19, le mardi 21 décembre, peu de temps après leur arrivée en Nouvelle-Calédonie. Un laboratoire métropolitain se charge des analyses.
Mais entre-temps de nouvelles suspicions de cas Omicron ont été identifiées dans l'entourage des premières personnes concernées. Ces personnes sont sous surveillance des autorités sanitaires. Dans le détail, "parmi la soixantaine de personnes contact qui ont été immédiatement identifiées, isolées à leur domicile et testées, il a été dénombré trois cas « suspects » et quatre cas « possibles » d’Omicron. Il s’agit de cinq cas importés et de deux cas liés à des cas importés (de l’entourage familial direct des personnes infectées)."
Un protocole plus strict pour le personnel navigant
Par ailleurs, "six cas positifs détectés à l’arrivée de vols Tokyo-Nouméa des 24, 26 et 28 décembre sont connus depuis mercredi sans qu’il soit actuellement possible de déterminer s’il s’agit de cas Delta ou Omicron." Un protocole encore plus exigeant a donc été établi pour le personnel navigant.
Et le gouvernement insiste : pour le moment, ne sont dénombrés que des cas «suspects» ou «possibles»; aucun cas « confirmés ». Tous les cas connus sont des cas « importés » ou liés à des cas importés. Il n’y a pas de cas strictement « locaux ».
La dose de rappel préconisée trois mois après la deuxième injection
C'est dans ce contexte que "le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a décidé d’autoriser l’injection de la dose de rappel trois mois après la deuxième dose (au lieu de cinq) et recommande son injection aux 12 ans et plus présentant des facteurs de risque." Les personnes qui le souhaitent peuvent désormais se voir injecter une dose de rappel à partir de trois mois (et non plus cinq mois) après la deuxième dose, notamment :
- pour les 12-17 ans avec facteur(s) de risque
- pour tous, à partir de 18 ans
Un taux d'incidence en hausse
Par ailleurs le gouvernement annonce ce jeudi après-midi une nouvelle hausse du taux d'incidence qui est de 60 pour 100 000 habitants contre 55 pour 100 000 habitants hier. Heureusement, on n'enregistre en revanche aucun nouveau décès. "Cependant, la situation peut évoluer très rapidement, ajoute le gouvernement, et il ne sera plus possible de contenir les cas. De ce fait, la vague pressentie d'Omicron nécessite d'accélérer la vaccination et les doses de rappels afin de protéger la population et de minimiser l’absentéisme qui pourrait fragiliser toute la Nouvelle-Calédonie."
Les différents types de cas
Le gouvernement en profite pour détailler la spécificité des différents types de cas :
- « Cas suspect » : personne présentant un test PCR Covid-19 positif et un lien avec un voyage hors du territoire ou un voyageur positif.
- « Cas possible » : personne présentant un test PCR Covid-19 positif et une analyse par criblage permettant de déterminer qu’il ne s’agit pas du variant Delta.
- « Cas confirmés » : personne présentant un test PCR Covid-19 positif et un séquençage
Pour Omicron (réalisé en métropole, pour le moment).
- « Cas importés » : cas identifiés à leur arrivée en Nouvelle-Calédonie.
- « Cas locaux liés à des cas importés » : personnes contact des cas importés.
- « Cas locaux sans lien avec des cas importés » : cas dont la chaine de transmission ne permet pas de les rattacher à un cas importé. Ils constituent le début de la chaine de transmission dans la population locale à l’origine d’une nouvelle crise.