[21h30] Voilà qui met un terme à notre compte-rendu de la visite ministérielle, jour 2. Ce mercredi 30 novembre, direction la province Nord.
[20h55] "Belle sensation", pour le président de l'Eveil océanien, mouvement qui se veut en dehors des deux blocs traditionnels et dont l'entretien avec Gérald Darmanin au haut-commissariat s'est achevé après 20 heures, ce mardi. "Je pense que c'était utile, dans la mesure où on a exprimé notre vision de l'avenir sur le long terme", a répondu Milakulo Tukumuli aux journalistes. "Sur le court terme aussi. On n'oublie pas que la Calédonie est dans une situation très compliquée, au point de vue budgétaire et financier."
Il cite "la situation de la SLN, d'Enercal, le budget de la Nouvelle-Calédonie, du RUAMM, la [Caisse locale de retraite], etc. On a parlé de tous ces sujets. Eventuellement regarder comment on arrive à trouver des solutions sur court, moyen et long terme. Et au niveau de l'avenir institutionnel, comment on arrive à ramener tout le monde autour de la table." En glissant : "On a formulé certaines propositions qui peuvent aider, je crois, le ministre de l'Intérieur, à repartir de la Nouvelle-Calédonie avec une bonne vision et une bonne méthode pour ce qui lui restera à accomplir."
On est resté sur des échanges axés dans la méthode. Savoir comment on arrive à ramener les uns et les autres autour de la table. Après, il faut discuter, négocier. On n'y est pas encore. On est au début d'un chemin qui peut être long, difficile et il faut essayer de mettre les bonnes énergies.
Milakulo Tukumuli, Eveil océanien
Extrait au micro de Mirna Kilama et Gaël Detcheverry :
[20h32] En synthèse de cette longue journée, éminemment politique, et en attendant la réaction de l'Eveil océanien, retrouvez les reportages diffusés au journal télévisé de ce mardi soir. La matinée a été, on le rappelle, consacrée à la rencontre avec les formations loyalistes. Leurs responsables ont exprimé le sentiment d'une véritable écoute et d'une volonté de comprendre le pays, notamment de la part du ministre de l'Intérieur.
Le sujet d'Erik Dufour et Christian Favennec :
L'autre bord de l'échiquier politique était invité cet après-midi, toujours au haut-commissariat. Des entretiens auxquels étaient présentes les composantes indépendantistes même les plus réfractaires aux futures discussions sur l'avenir institutionnel. Des réunions qui ont commencé avec du retard.
Le point par Yvan Avril et Gaël Detcheverry :
Un silence de presqu'un an a pris fin, pour le mouvement indépendantiste. Avec une échéance qui s'annonce cruciale, pour la suite des discussions : le congrès du FLNKS en début d'année prochaine. C'est également ce qu'a rappelé Gilbert Tyuienon au nom du groupe UC-FLNKS et Nationalistes.
On l'écoute au micro de Mirna Kilama et Gaël Detcheverry :
[20 heures] L'entretien avec le groupe UC-FLNKS et Nationalistes aura duré près de deux heures, se terminant en soirée.
Les discussions ont été assez ardues. Mais in fine, on a la bonne surprise d'indiquer que non seulement le calendrier que nous avons préconisé est accepté par l'Etat, à savoir que ce temps des bilatérales sera ouvert à l'issue du congrès du FLNKS et du congrès populaire du mois de janvier et février prochains. Et que surtout, en amont, nous allons préparer convenablement l'ordre du jour de ces bilatérales.
Gilbert Tyuienon, Union calédonienne
La délégation "était venue pour réaffirmer nos demandes et nos positions, a expliqué Gibert Tyuienon à la presse. On a redit que le 12 décembre reste pour nous une date d'humiliation pour le peuple kanak. Que jamais nous n'accepterons le résultat de cette troisième consultation. Et enfin, on a dit notre désapprobation, compte-tenu du fait que l'Etat a pris partie en faveur du mouvement loyaliste calédonien." Toutefois, "étant toujours dans le temps du dialogue, nous sommes demandeurs des bilatérales avec l'Etat colonial. Une bilatérale pour parler de décolonisation, une bilatérale pour parler du bilan de l'Accord de Nouméa, une bilatérale pour faire le point de ce que nous avons signé en 1998", a déroulé Gilbert Tyuienon.
"La confiance a été brisée, depuis le 12 décembre. Il faut rétablir cette confiance. On croit encore qu'il est temps de le faire, pose-t-il. Pour autant, on a aussi engagé plusieurs travaux au niveau réseau international. C'est le travail entrepris par nos représentants auprès du groupe du Fer du lance, du Forum des îles du Pacifique, de l'ONU. Ce travail va continuer. Mais là, il s'agit de la responsabilité de la France, maintenant que la troisième consultation a eu lieu. Qu'on puisse construire l'avenir, mais de façon claire. Il ne s'agit pas pour nous de revenir sur ce qu'on appelle les fondamentaux de l'Accord de Nouméa. Ça équivaut à renier la parole donnée en 1998 et à ouvrir des lendemains difficiles pour le pays." Les fondamentaux en question étant "un processus irréversible, progressif", "l'article 27" ou encore "la non remise en cause du corps électoral".
[19h20] Deuxième rendez-vous de l'après-midi, celle avec la délégation d'une autre composante du FLNKS, l'UPM. "Nous avons échangé pas mal avec le ministre, oui. Bon état d'esprit", a trouvé Victor Tutugoro, qui lui aussi parle d'un Gérald Darmanin "à l'écoute". "Nous, nous sommes venus dire notre état d'esprit : constructif, ouvert, mais fermement sur l'objectif du combat politique. Finalement , nous nous sommes séparés sur le désir de continuer cette discussion ensemble", a indiqué le président de l'Union progressiste en Mélanésie.
"Nous sommes venus, nous, rappeler les fondements de notre combat politique et pourquoi on en est arrivé là après les épisodes de l'Accord de Matignon et l'Accord de Nouméa. Aujourd'hui, on est dans cette impasse. On continue de contester le dernier référendum, du 12 décembre, et nous sommes toujours dans la perspective de l'accession à la pleine souveraineté. Après, il faut que les discussions s'engagent." Par ailleurs, oui, "il est à l’écoute. Après, il est ministre de la République française. Il y a des choses qu’il peut accepter, il y a des choses qu’il ne peut pas accepter. Mais ça, c’est dans la discussion, après, que l’on verra."
On a pris rendez-vous pour que, après le congrès du FLNKS, on puisse enclencher dans un bon état d'esprit des discussions et on lui a dit, il faut prendre le temps.
Victor Tutugoro, Union progressiste en Mélanésie
[19h10] Retour sur le premier entretien du jour avec les interlocuteurs indépendantistes, à savoir le Palika. "Nous avons évoqué le terme du processus que nous vivons aujourd'hui, (…) le résultat d'une longue trajectoire", a resitué aux journalistes Jean-Pierre Djaïwe, l'un de ses porte-paroles, en rappelant le cheminement statutaire de la Calédonie depuis les années cinquante.
Le Parti de libération kanak l'a redit, il venait à cette rencontre afin d'évaluer "l'état d'esprit de l'Etat". "Pour l'Etat, est-ce que les trois Non, ça reste le chemin qu'il faut poursuivre, pour dire que le statut futur, ce sera un statut définitif dans la France? Non. On a été agréablement surpris, a indiqué Jean-Pierre Djaïwe, de savoir que l'Etat est dans un esprit de partenaire, d'ouverture, et que tout les sujets peuvent être discutés, il n'y a aucun sujet tabou. Les trois Non vont être pris en compte. Mais l'autodétermination reste, c'est un droit consacré par la Constitution française."
Pour nous, l'Accord de Nouméa reste la meilleure solution, option politique, que l'on ait pu trouver pour aller dans le sens des revendications que porte le peuple kanak. (…) Il faut trouver un statut qui reste dans cet état d'esprit mais qui continue dans le sens de la décolonisation, pour aboutir à un statut définitif du pays, que nous nous disons dans l'indépendance. Et nous, au niveau du Palika, nous sommes pour un partenariat avec la France.
Jean-Pierre Djaïwe, Palika
Palika qui n'avait pas de délégation à la Convention des partenaires, le mois dernier. "Nous avons montré cette bonne volonté de venir autour de la table aujourd'hui, nous allons le faire dans les prochains mois. En attendant que, une fois notre congrès fait, on puisse revenir dans un format FLNKS pour discuter. Au plus tard en début d'année prochaine, il faudra reprendre les discussions. Mais nous commençons déjà les discussions ici et l'Etat sait bien dans quel état d'esprit nous sommes et sur quel projet nous voulons travailler." Le mouvement participera par ailleurs aux groupes de travail.
Quant à l'ambiance de cet entretien, il cite "un climat serein. On a en face de nous un ministre de l'Intérieur et des Outre-mer très attentif. Il a nous a beaucoup écouté. Il tient compte des résultats du Non, du fait que l'autodétermination reste un droit. Entre ces positions-là, il va falloir trouver un chemin qui puisse convenir à tout le monde.".
[17h20] Le numéro trois du gouvernement central a commencé son après-midi avec le Palika. Suite à cette rencontre forte en symbole, Jean-Pierre Djaïwe, porte-parole du parti, s’est montré lui aussi satisfait. Lui aussi, met en avant la posture d’écoute du ministre, signalant le fait qu'aucun sujet n'était pour lui tabou. Après le Palika, les représentants de l'Union progressiste en Mélanésie ont pris le relais. Etaient à suivre le groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès, avant de terminer par l'Eveil océanien.
[17h10] La deuxième partie de journée est à présent dédiée aux formations indépendantistes. Elles ont en effet accepté de venir discuter avec le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, après avoir refusé d'envoyer des délégations à la Convention des partenaires, le mois dernier à Paris. Reste qu'avant le début de ces entretiens, les positions semblaient difficilement conciliables. Avec en toile de fond la question épineuse du troisième référendum prévu par l'Accord de Nouméa, dont Gérald Darmanin ne cesse de répéter la légitimité. Les indépendantistes, qui ont appelé à ne pas y participer, le qualifient de caduc voire "bidon".
[15h40] Pour Calédonie ensemble, ces mots de Philippe Gomès en quittant le haussariat : "énorme, colossal, séance d'écoute. En clair, le ministre nous a dit une seule chose : 'Je suis là pour vous écouter, pour noter et pour nourrir ma réflexion.'"
En quoi est-ce différent, dans ce cas, de la visite menée par le ministre délégué en septembre ? "La première étape a été menée par Jean-François Carenco, qui a défriché les chemins d'un dialogue compliqué, a développé l'ex-député. Aujourd'hui, c'est une nouvelle étape après la séquence parisienne. Ça a été une véritable séance d'écoute, sur l'ensemble des sujets relatifs à la sortie de l'Accord de Nouméa, qu'il s'agisse de la question de la souveraineté, des institutions, des compétences, de l'exercice du droit à l'autodétermination, du corps électoral, du projet dans ses dimensions identitaires, économiques, sociales, géostratégiques."
C'est probablement la réunion la plus productive, la plus intéressante que nous ayons eue au titre de Calédonie ensemble pour faire partager notre rapport à l'avenir du pays dans le cadre du consensus définitif que nous appelons de nos vœux.
Philippe Gomès, Calédonie ensemble
Une vision qui semble bien optimiste. "Depuis la mise en place du gouvernement, les choses ont considérablement changé", a insisté Philippe Gomès :
- "Au départ, on nous disait juin [2023] et un certain nombre trépignait si la date n'était pas respectée. Aujourd'hui, le ministre dit lui-même qu'il n'y a plus de date, qu'on va laisser du temps au temps.
- Deuxième élément : jusqu'à maintenant, les indépendantistes étaient dans une fermeture totale. Cette fois-ci, même si ils parlent de réunions de travail et pas de bilatérales, il y aura bien des réunions approfondies avec les différents mouvements indépendantistes à l'occasion du séjour ministériel.
- Troisième élément positif : on s'engage dans une bilatérale avec les indépendantistes et l'Etat. C'est le préalable nécessaire aux discussions tripartites. Tant que les indépendantistes et l'Etat n'auront pas purgé ce qui les oppose depuis le référendum, on n'arrivera pas à passer aux discussions tripartites, qui permettront, je le souhaite en tout cas, d'aboutir à un consensus local, qui lui-même sera le préalable à un consensus national, qui nous permettra de modifier la Constitution de la République. Et ensuite, de saisir les Calédoniens dans le cadre d'un référendum de projet."
Conclusion de l'ancien député, "c'est une trajectoire qui ne va pas s'écrire en quelques mois ou en quelques réunions. Elle va s'écrire probablement sur les douze à dix-huit prochains mois."
[15h15] Deuxième groupe politique du Congrès réceptionné ce mardi matin au haussariat, celui de l'Avenir en confiance. Sa présidente Virginie Ruffenach évoque à son tour "une grande écoute de la part du ministre, qui a véritablement envie de comprendre l'ensemble de nos enjeux", réagit la vice-présidente du Rassemblement. "De notre côté, des paroles plutôt directes, franches et aussi rassurantes parce que le ministre maintient le discours sur le cap au sein de la République française de la Nouvelle-Calédonie et l'importance de la Nouvelle-Calédonie dans notre région. Nous avons affirmé que nous étions prêts à l'accompagner, en tout cas à accompagner l'Etat, pour la construction d'une solution d'avenir pour tous les Calédoniens."
Ses attentes concrètes ? "Nous sommes un territoire de 270 000 habitants où les liens, l'affect, entre les habitants et leur ministre est quelque chose de très important. Je pense qu'il est important pour le ministre de rencontrer directement les Calédoniens, d'échanger longuement. Il a pris beaucoup de temps pour cela, avec l'ensemble des responsables politiques de la Nouvelle-Calédonie", répond Virginie Ruffenach. "Sur les indépendantistes, au-delà des mots, je crois qu'aujourd'hui, il faut construire. Il faut construire du lien, il faut des échanges. Je ne doute pas que, notamment l'Union calédonienne, sera à la hauteur de ses responsabilités autour de la table des discussions."
Le ministre fait un déplacement de grande proximité, c'est essentiel, et il y consacre beaucoup de temps. C'est une séquence très importante pour les Calédoniens.
Virginie Ruffenach, groupe AEC
[15 heures] Réaction de Nicolas Metzdorf recueillie à la sortie du haut-commissariat. Pour le député de la seconde circonscription, membre du groupe Loyalistes, "ça s'est très bien passé. On a un ministre qui est à l’écoute. Qui nous pose beaucoup de questions sur le mouvement loyaliste, mais également sur la Nouvelle-Calédonie. Comment est composée la société, comment elle vit le moment, comment elle se projette sur la suite, quelles sont les relations entre les Calédoniens dans la vie de tous les jours. C'est un ministre qui essaie de comprendre la Nouvelle-Calédonie."
[14h55] La matinée de mardi a commencé par un petit-déjeuner à la province Sud, dans les bureaux de Sonia Backès sa présidente. Laquelle était ensuite au haut-commissariat, cette fois en tant que cheffe de file des Loyalistes, premier groupe politique qui a été reçu.
Elle a qualifié les échanges de "très intéressant. Le ministre est à l’écoute de nos propositions, donc les loyalistes se sont positionnés sur la vision d’avenir, avec l’élaboration d’un titre définitif dans la Constitution française sur une relation avec la France stabilisée", a-t-elle déclaré aux journalistes.
On a donné des clefs de ce qui nous semble important pour mettre d’accord indépendantistes et non indépendantistes sur la vision d’avenir avec la nécessité d’avoir des perspectives, notamment économique, nickel, etc.
Sonia Backès, groupe Loyalistes
De quoi renouer le fil de la discussion ? "Ce n’est évidemment pas nous qui bloquons le dialogue, a rétorqué la présidente des Républicains calédoniens. Les indépendantistes vont être reçus par le ministre cet après-midi." Et de poursuivre : "Ils peuvent défendre leur but d’arriver un jour à l’indépendance, c’est leur positionnement, c’est leur choix. Nous, on défend bien évidemment le maintien de la Calédonie dans la France. Mais à un moment donné, il faut se parler. On veut continuer à vivre ensemble, on est partagés sur cette terre et on a vocation à tous continuer à y vivre."
"Il y a un certain nombre de responsables politiques indépendantistes qui l’ont déjà compris, qui ont déjà fait le pas de décider de venir, de participer, dans des bilatérales", dit Sonia Backès. "Certains, un peu plus. D’autres sont sur des postures. Evidemment pour certains, c’est plus compliqué car ils ont été signataires des accords de Matignon, de l'accord de Nouméa dont ils ont expliqué, estime-t-elle, que c’était un accord qui menait inexorablement à l’indépendance. Ce qui n'est pas le cas. Maintenant, il faut beaucoup de pédagogie et de responsabilité pour aller vers des discussions ouvertes et prendre en compte les avis des autres."
[14h25] Les entretiens politiques doivent reprendre, au haut-commissariat, cette fois avec les formations indépendantistes puis l'Eveil océanien. Ce matin, ce sont les élus loyalistes qui se sont succédés au haussariat. Retour détaillé sur la matinée à venir dans ce direct.
[10H36] Journée de lundi pour le reste marquée par des rendez-vous symboliques, consensuels autant qu'incontournables : dépôt de gerbe au monument aux morts place Bir-Hakeim, geste au sénat coutumier, accueil au gouvernement local. Pas d'annonce mais des déclarations qui posent le cadre du séjour. A retrouver en résumé ici, ou en longueur là dans notre direct d'hier.
[10h33] Pas de journalistes conviés, lundi 28 novembre en fin de journée, au foyer Béthanie de Nouméa, pour une séquence dédiée aux victimes de violences intra-familiales.
[10h28] Nous nous efforçons de relater le fil de la journée sur ce direct, sachant que tous les entretiens au haut-commissariat sont prévus sans médias. Ce que l'on peut dire à ce stade, c'est que la présidente de la province Sud, Sonia Backès, a pris ce matin le petit-déjeuner à la Maison bleue avec Gérald Darmanin, Jean-François Carenco, le haussaire Patrice Faure ou encore le commissaire délégué à la République en province Sud.
[10h25] Le programme prévisionnel diffusé avant le début du séjour était celui-ci :
- 7h15, entretien avec Sonia Backès, en tant que présidente de la province Sud, à la Maison bleue.
- 9 heures, entretien avec le groupe des Loyalistes au Congrès, au haut-commissariat
- 10 heures, entretien avec le groupe Avenir en confiance au Congrès
- 11 heures, entretien avec le groupe Calédonie ensemble au Congrès
- 14h30, entretien avec le Palika
- 15h30, entretien avec l'Union progressiste en Mélanésie
- 16h30, entretien avec le groupe UC-FLNKS et nationalistes du Congrès
- 17h45, entretien avec l'Eveil océanien
- 20 heures, réception au haussariat, en présence de membres de la société civile.
[10h23] Bienvenue dans ce deuxième direct consacré à la visite de Gérald Darmanin et Jean-François Carenco en Nouvelle-Calédonie. Le ministre de l'Intérieur et son ministre délégué aux Outre-mer sont, on le rappelle, arrivés lundi matin à Tontouta. Ce mardi 29 novembre, la visite entrait dans le vif politique du sujet, sur fond d'avenir institutionnel à bâtir : les entretiens devaient se succéder toute la journée à la résidence du haut-commissaire, à Nouméa, avec les principaux partis et les groupes représentés au Congrès. Y compris les indépendantistes, cette fois.