Wolbachia gagne du terrain. Ce projet, pour rappel, consiste à introduire une bactérie naturelle et inoffensive appelée wolbachia, dans les moustiques Aedes aegypti, ce qui réduit la capacité à transmettre le virus de la dengue, du zika et du chikungunya. "Ces moustiques se reproduiront, mais ne transmettront plus certains virus", détaille le docteur Anne Pfannstiel, médecin de prévention à la DASS.
Certains quartiers sont particulièrement ciblés à Dumbéa, ceux qui concentrent le plus d’habitants, c'est-à-dire Auteuil, Koutio, Dumbéa sur mer et la plaine Adam.
Le reportage complet de Martine Nollet :
Le reportage de Martine Nollet
Le coût de cette opération est estimé à 150 millions, soit 3 700 francs par habitant. Et ce qui est encourageant, c’est l’absence de transmission importante là où Wolbachia est déjà installé. Un projet qui a largement fait ses preuves dans d’autres pays.
Le dispositif pourrait être étendu sur la Grande terre, mais pas dans l’immédiat, vu le manque de production des œufs de moustiques.