Normalement prévus pendant la première semaine de décembre, les examens du diplôme national du brevet et le certificat de formation générale sont finalement en contrôle continu pour les élèves du collège de Magenta, à Nouméa. Jean-Pascal Rivano, principal, se réjouit de cette nouvelle. "On n'a plus à organiser ces épreuves ni les révisions et aller jusqu'au 13 décembre", c'est-à-dire la fin de l'année scolaire, "pour finir le programme ce qui ne devrait ne pas poser de difficultés".
Et pour cause, l'année scolaire de ces 700 collégiens a largement été impactée par les exactions de la mi-mai. Leur établissement a réouvert ses portes cinq semaines après les émeutes.
Des épreuves sur table maintenues
Les lycéens de Lapérouse, à Nouméa également, passeront aussi le baccalauréat en contrôle continu. Malgré cette mesure, Gilles Ukeiwe, son proviseur, a décidé de maintenir des épreuves sur table et des examens. Du 21 au 25 octobre, les élèves de première passent des oraux de français. "La visée, ce sont les études supérieures", explique Gilles Ukeiwe."Il faut que nos jeunes soient le mieux préparés possible. Et le fait d'organiser des épreuves orales et des devoirs surveillés les prépare au mieux pour affronter les années futures", dit-il.
Des obstacles pour les BTS
De plus, parmi les 500 élèves en formation BTS proposée par le lycée Lapérouse, beaucoup ont du mal à trouver des stages en entreprise. Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande ou en métropole, les destinations sont variées. "La difficulté, c'est de trouver un lieu de stage pour cette période de formation en milieu professionnel", confirme le proviseur du lycée Lapérouse.
Plus de précisions dans le reportage de Stéphanie Chenais et Héléna Kamberou.