Lors d'un point presse ce jeudi 14 mai, le ministre de la santé, Jacques Raynal, a affirmé que le Pays maintenait "sa position" en matière de quatorzaine, et ce, malgré les référés liberté déposés. Le ministre dit compter sur l'esprit d'intérêt général de la population.
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Lors d'un point presse ce jeudi 14 mai, le ministre de la santé s'est montré préoccupé par la procédure de quatorzaine attaquée en justice. Les référés liberté seront examinés demain par le tribunal.
Le 11 mai dernier, le Conseil Constitutionnel avait préconisé que les quarantaines aient lieu "au choix : à domicile ou dans un lieu dédié." Une décision qui s'applique aussi à la Polynésie. "Une telle mesure mettrait à mal tous les efforts de la population depuis des mois et peut entraîner la réintroduction du virus en Polynésie", selon Jacques Raynal qui s'est félicité de l'avis du Conseil scientifique national, relevant les mesures instaurées en Polynésie : "la politique volontariste de la Polynésie a permis d'initier un déconfinement progressif" et recommande "de poursuivre la quatorzaine en structure d'accueil dédiée, assortie de tests systématiques en fin de quarantaine."
Jacques Raynal a déclaté "ne pas vouloir arriver à la situation de Mayotte", département d'outre-mer où l'on compte un millier de personnes infectées et 16 décès.
Sur les dispositions de la quatorzaine, "nous maintenons notre position, si quelqu'un veut attaquer, nous verrons. [...] je préfère confiner 2 000 ou 3 000 personnes pour en protéger 200 000 autres. Ce n'est pas non plus une prison comme Nuutania !" a expliqué le ministre de la santé. "Certains signent un engagenemnt sur l'honneur pour rentrer [...] à peine arrivés, ils le contestent. Nous n'avons bien sûr pas de pouvoir de coercition, mais nous essayons de leur faire comprendre l'intérêt pour la population. J'espère que personne parmi eux ne sera porteur du virus."
Le ministre de la santé a par ailleurs annoncé qu'un déconfinement total est envisagé pour la fin du mois, "toujours dans le respect des gestes barrière."
Concernant les nouvelles arrivées sur le territoire, les capacités d'hébergement ont augmenté, passant ainsi à 369 chambres, soit une possibilité de loger jusqu'à 680 personnes.
Le Pays a demandé le report des arrivées de fonctionnaires à l'année prochiane, mais "cela n'a pas été possible, les mouvements sont prévus longtemps à l'avance."
Quant à une éventuelle reprise du tourisme pour la haute saison, à partir de juillet, le ministre de la santé s'est montré dubitatif : "nous travailllons sur des scenarii d'accueil de touristes, encore faut-il que les hôtels soient ouverts, que suffisamment de vacanciers veuillent venir...et s'ils viennent, ils devront se contraindre à un passage de test notamment et on verra ensuite pour l'accueil dans un hôtel avec une activité réduite, éventuellement on verra..."
Le 11 mai dernier, le Conseil Constitutionnel avait préconisé que les quarantaines aient lieu "au choix : à domicile ou dans un lieu dédié." Une décision qui s'applique aussi à la Polynésie. "Une telle mesure mettrait à mal tous les efforts de la population depuis des mois et peut entraîner la réintroduction du virus en Polynésie", selon Jacques Raynal qui s'est félicité de l'avis du Conseil scientifique national, relevant les mesures instaurées en Polynésie : "la politique volontariste de la Polynésie a permis d'initier un déconfinement progressif" et recommande "de poursuivre la quatorzaine en structure d'accueil dédiée, assortie de tests systématiques en fin de quarantaine."
Jacques Raynal a déclaté "ne pas vouloir arriver à la situation de Mayotte", département d'outre-mer où l'on compte un millier de personnes infectées et 16 décès.
Sur les dispositions de la quatorzaine, "nous maintenons notre position, si quelqu'un veut attaquer, nous verrons. [...] je préfère confiner 2 000 ou 3 000 personnes pour en protéger 200 000 autres. Ce n'est pas non plus une prison comme Nuutania !" a expliqué le ministre de la santé. "Certains signent un engagenemnt sur l'honneur pour rentrer [...] à peine arrivés, ils le contestent. Nous n'avons bien sûr pas de pouvoir de coercition, mais nous essayons de leur faire comprendre l'intérêt pour la population. J'espère que personne parmi eux ne sera porteur du virus."
Le ministre de la santé a par ailleurs annoncé qu'un déconfinement total est envisagé pour la fin du mois, "toujours dans le respect des gestes barrière."
Concernant les nouvelles arrivées sur le territoire, les capacités d'hébergement ont augmenté, passant ainsi à 369 chambres, soit une possibilité de loger jusqu'à 680 personnes.
Le Pays a demandé le report des arrivées de fonctionnaires à l'année prochiane, mais "cela n'a pas été possible, les mouvements sont prévus longtemps à l'avance."
Quant à une éventuelle reprise du tourisme pour la haute saison, à partir de juillet, le ministre de la santé s'est montré dubitatif : "nous travailllons sur des scenarii d'accueil de touristes, encore faut-il que les hôtels soient ouverts, que suffisamment de vacanciers veuillent venir...et s'ils viennent, ils devront se contraindre à un passage de test notamment et on verra ensuite pour l'accueil dans un hôtel avec une activité réduite, éventuellement on verra..."