Trois référés liberté ont été déposés au tribunal administratif contre les quatorzaines imposées aux arrivants en Polynésie. Ils seront étudiés vendredi 15 mai et pourraient changer la donne en matière d'isolement. En attendant, une des requérante a déjà été libérée de son isolement.
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Lundi 11 mai, le Conseil Constitutionnel avait censuré la quatorzaine estimant qu'il n'était pas possible de priver de liberté des personnes sans passer devant un juge.
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que des requêtes soient déposées en ce sens. Mercredi 13 mai, trois référés liberté ont été déposés au tribunal administratif de Papeete, contre les quatozaines imposées aux arrivants en Polynésie.
Les trois requérants, qui reviennent de métropole et étaient actuellement en quatorzaine, demandent par exemple, à pouvoir aller faire leurs courses, récupérer leurs enfants ou effectuer leurs démarches administratives.
Si la justice leur donne gain de cause, le Pays et le Haut-commissariat devront revoir leur copie en matière d'isolement des arrivants.
Les référés seront examinés vendredi 15 mai. En attendant, une des requérantes a déjà été libérée de son isolement. "Ma cliente souhaitait poursuivre son isolement chez elle, mais apparemment, on lui a dit 'pas la peine, faites ce que vous voulez' " explique l'avocat Me Thibaud Millet. "On se retrouve avec une trentaine de personnes dans un immeuble où aucun geste barrière n'est imposé. Il y a des regroupements. Il n'y a pas de distribution de gel hydo-alcoolique. Au contraire, tous les ingrédients sont réunis pour qu'une personne saine finisse par être contaminée dans le cadre de la quarantaine."
Le 6 mai, la justice avait annulé le couvre-feu et l'interdiction des rassemblements, estimant qu'ils portaient atteinte à la liberté individuelle de circuler.
[MàJ]
Deux requérants se sont finalement désistés. Un seul référé sera donc examiné ce vendredi 15 mai par le tribunal administratif.
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que des requêtes soient déposées en ce sens. Mercredi 13 mai, trois référés liberté ont été déposés au tribunal administratif de Papeete, contre les quatozaines imposées aux arrivants en Polynésie.
Les trois requérants, qui reviennent de métropole et étaient actuellement en quatorzaine, demandent par exemple, à pouvoir aller faire leurs courses, récupérer leurs enfants ou effectuer leurs démarches administratives.
Si la justice leur donne gain de cause, le Pays et le Haut-commissariat devront revoir leur copie en matière d'isolement des arrivants.
Les référés seront examinés vendredi 15 mai. En attendant, une des requérantes a déjà été libérée de son isolement. "Ma cliente souhaitait poursuivre son isolement chez elle, mais apparemment, on lui a dit 'pas la peine, faites ce que vous voulez' " explique l'avocat Me Thibaud Millet. "On se retrouve avec une trentaine de personnes dans un immeuble où aucun geste barrière n'est imposé. Il y a des regroupements. Il n'y a pas de distribution de gel hydo-alcoolique. Au contraire, tous les ingrédients sont réunis pour qu'une personne saine finisse par être contaminée dans le cadre de la quarantaine."
Le 6 mai, la justice avait annulé le couvre-feu et l'interdiction des rassemblements, estimant qu'ils portaient atteinte à la liberté individuelle de circuler.
[MàJ]
Deux requérants se sont finalement désistés. Un seul référé sera donc examiné ce vendredi 15 mai par le tribunal administratif.