Les barrages sur la RT1 à Fa'a’a sont levés depuis la mi-journée entre Outuaraea et Pamatai. Ils avaient été mis en place, mardi 18 avril, dés 21h suite à l’arrêté pris par le maire Oscar Temaru.
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Pourquoi ce blocage ? Selon le maire de Fa'a’a, il veut amener le pays et l’Etat à la table des négociations. Oscar Temaru réclame le versement des taxes aéroportuaires que sa commune est en droit de percevoir pour nuisances sonores générées par l’implantation de l’aéroport international sur son littoral. Des taxes aéroportuaires qu’il réclame depuis 1974.
Le Tavana souhaite aussi que la gestion de l’aéroport soit rendue au pays. Par ailleurs, il veut que le relèvement à 25% du taux du FIP, le fonds intercommunal de péréquation, principale ressource des communes. Enfin, Oscar Temaru remet en cause un CGCT, un code général des collectivités territoriales, inadapté au contexte insulaire. Le maire de Fa'a'a donnera à 17h une conférence de presse sur le site de Outuaraea.
En attendant, à l’issue du Conseil des ministres, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur la décision du maire de Fa'a’a d’ériger un barrage sur la route territoriale. "Il faut respecter l’état de droit", a déclaré Jen-Christophe Bouissou. Quant à la question du FIP, son relévement de 17% à 25% revendiquée par Oscar Temaru, est mission impossible. Le porte-parole du gouvernement s'en explique.
Le gouvernement estime par ailleurs que la commune de Fa'a’a doit être indemnisée pour les nuisances causées par l’aéroport international.
Regardez le reportage de nos journalistes
Retrouvez le reportage dans vos journaux télévisés de ce mercredi 19 avril sur Polynésie 1ère
Le Tavana souhaite aussi que la gestion de l’aéroport soit rendue au pays. Par ailleurs, il veut que le relèvement à 25% du taux du FIP, le fonds intercommunal de péréquation, principale ressource des communes. Enfin, Oscar Temaru remet en cause un CGCT, un code général des collectivités territoriales, inadapté au contexte insulaire. Le maire de Fa'a'a donnera à 17h une conférence de presse sur le site de Outuaraea.
"Il faut respecter l’état de droit"
En attendant, à l’issue du Conseil des ministres, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur la décision du maire de Fa'a’a d’ériger un barrage sur la route territoriale. "Il faut respecter l’état de droit", a déclaré Jen-Christophe Bouissou. Quant à la question du FIP, son relévement de 17% à 25% revendiquée par Oscar Temaru, est mission impossible. Le porte-parole du gouvernement s'en explique.
Bouissou FIP
Le gouvernement estime par ailleurs que la commune de Fa'a’a doit être indemnisée pour les nuisances causées par l’aéroport international.
Regardez le reportage de nos journalistes
Retrouvez le reportage dans vos journaux télévisés de ce mercredi 19 avril sur Polynésie 1ère