Il fête sa huitième participation à la Billabong Pro Tahiti. Michel Bourez, très attendu sur cette étape du tour, se place à la huitième place mondiale. Le Spartan compte bien sur l'étape de Teahupo'o pour rester dans le top 10 ... Rencontre.
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Il est l'un des seuls à être sur le quai du petit port de Teahupo'o, ce vendredi matin. A part les quelques pêcheurs du coin, il n'y a pas un chat à la marina. Mais Michel Bourez, lui, est bien présent. Son bateau, conduit par son jeune frère Kevin qui compte parmi les surfeurs locaux à suivre, l'attend. Tim Mc Kenna et quelques autres grands photographes de surf sont à bord. L'équipe est vraisemblablement réunie pour réaliser des images de surf de Michel Bourez, notamment avec une caméra virtuelle 360°. "C'est génial", s'exclame dans un anglais parfait le Spartan en testant la belle machine.
Ce vendredi matin, le surfeur polynésien est plutôt zen. Le premier call de cette Billabong Pro Tahiti a confirmé ce qu'il se disait déjà dans les coulisses du surf. Au vu des mauvaises conditions, la compétition ne sera pas lancée ce 19 août. Une houle de sud-ouest est annoncée dans le week-end, elle devrait monter dès ce soir. Il est donc possible que les organisateurs décident de démarrer demain, samedi, pour terminer le premier round. La suite devrait se dérouler dimanche et lundi. Selon les prévisions, la houle devrait ensuite redescendre en espérant qu'elle remonte par la suite. Pour les surfeurs du tour, le moment est donc au free surf. "Je me sens bien physiquement et mentalement", confie Michel Bourez avant de monter dans son bateau. Le surfeur est détendu. Il va aller s'amuser sur quelques vagues de Te Ava Ino, son équipe en profitera pour le filmer.
Les propos de Michel Bourez confirme ce qu'il a montré durant ce début de saison. Placé à la huitième place mondiale, le Spartan montre une belle forme. Pour rester dans le top 10, son objectif de l'année, Michel Bourez s'entoure de ses coachs, et ne lésine pas sur les entraînements. Son coach, Yannick Beven, est d'ailleurs ici sur Tahiti. " Comme il est professeur de jiu jitsu, on a réussi à faire venir son maître. En ce moment pour moi, c'est surf et jiu jitsu à la maison", explique le champion qui pratique cet art martial depuis près de trois ans.
Grâce à cette pratique, Michel Bourez a su montrer le meilleur de lui-même. Depuis qu'il en est devenu un adepte, à l'instar de Jérémy Florès et Kelly Slater, il est revenu dans le top du circuit mondial avec une belle 5ème place en 2014 et deux victoires sur le tour. Aujourd'hui, huitième, il compte bien rester dans le top 10. "Je me sens bien. Je n'ai pas de pression. Mais Teahupo'o va être important pour le reste des résultats. Cette étape, c'est vraiment le tournant de l'année, c'est à ce stade de la compétition où tu sais que tu peux faire un résultat jusqu'à la fin de la deuixème saison ou non. C'est important de réussir ici." Pour autant, le aito du surfeur, le "guerrier de la mer" comme le surnomme son coach, a toujours eu un blocage avec cette étape du tour. "Je connais bien le reef. Mais à chaque fois que j'arrive ici j'ai comme un blocage. C'est comme ça, on apprend tous les jours. il faut juste se rappeler des erreurs passées pour ne pas recommencer", confie le jeune trentenaire, aujoud'hui serein, matûre, et bien sa peau.
Si la compétiton est compliquée pour le champion qui est très attendu chez lui, elle l'est aussi par les sollicitations dont il se fait un devoir de répondre. Michel Bourez est l'un des meilleurs connaisseurs de ce spot. "C'est normal, je suis à la maison. Toutes les personnes qui viennent ici ont besoin de renseignements, je suis la personne sur laquelle ils comptent". Et, le Spartan tient sa réputation : celle d'un homme chaleureux et disponible. Il permettra d'ailleurs à Polynésie 1ère de le suivre sur le spote de Te Ava Ino. Accompagné de son équipe, Michel Bourez a surfé quelques vagues, pris et donné du plaisir à ceux qui le regarder.
Le champion fête ses huit ans sur le CT. Surfeur émérite, il participe à plus de douze compétitions dans l'année. Il apprend à chaque fois un peu plus, sur l'étape de Teahupo'o comme les autres. "L'océan est compliqué, c'est difficile de bien le lire. Tu ne sais jamais vraiment où bien te placer. Si tu fais ou non le bon choix. Et des fois même si t'es au maximum ca peut ne pas passer. C'est comme ça", confie le surfeur qui va affronter dès le premier round de la Billabong Pro Tahiti, une légende : Kelly Slater. Elément rassurant pour le Polynésien : le King Slater n'est pas au meilleur de sa forme cette année. Certainement très occupé par ses différents business, le champion originaire de Floride ne se situe qu'à la 19ème place mondiale. Mais, attention tout de même, Kelly Slater reste une légende vivante du surf et peut bien montrer de quoi il est encore capable du haut de ses 44 ans. D'autant qu'il est revenu en forme sur la dernière étape, J-Bay Open en Afrique du Sud.
Le second Tahitien qui va concourir cette compétition va lui aussi devoir affronter un grand du surf mondial. Hira Teriinatoofa, qui a obtenu sa wild card lors des Trials le week-end dernier, va rencontrer l'actuel n°2 mondial, le prodige John John Florence. Un beau spectacle en perspective. "J'espère que vous nous regarderez Hira et moi. On va essayer de faire notre maximum pour vous. J'espère que le conditions seront de retour bientôt et qu'on vous offrira un beau show"
Ce vendredi matin, le surfeur polynésien est plutôt zen. Le premier call de cette Billabong Pro Tahiti a confirmé ce qu'il se disait déjà dans les coulisses du surf. Au vu des mauvaises conditions, la compétition ne sera pas lancée ce 19 août. Une houle de sud-ouest est annoncée dans le week-end, elle devrait monter dès ce soir. Il est donc possible que les organisateurs décident de démarrer demain, samedi, pour terminer le premier round. La suite devrait se dérouler dimanche et lundi. Selon les prévisions, la houle devrait ensuite redescendre en espérant qu'elle remonte par la suite. Pour les surfeurs du tour, le moment est donc au free surf. "Je me sens bien physiquement et mentalement", confie Michel Bourez avant de monter dans son bateau. Le surfeur est détendu. Il va aller s'amuser sur quelques vagues de Te Ava Ino, son équipe en profitera pour le filmer.
Les propos de Michel Bourez confirme ce qu'il a montré durant ce début de saison. Placé à la huitième place mondiale, le Spartan montre une belle forme. Pour rester dans le top 10, son objectif de l'année, Michel Bourez s'entoure de ses coachs, et ne lésine pas sur les entraînements. Son coach, Yannick Beven, est d'ailleurs ici sur Tahiti. " Comme il est professeur de jiu jitsu, on a réussi à faire venir son maître. En ce moment pour moi, c'est surf et jiu jitsu à la maison", explique le champion qui pratique cet art martial depuis près de trois ans.
Grâce à cette pratique, Michel Bourez a su montrer le meilleur de lui-même. Depuis qu'il en est devenu un adepte, à l'instar de Jérémy Florès et Kelly Slater, il est revenu dans le top du circuit mondial avec une belle 5ème place en 2014 et deux victoires sur le tour. Aujourd'hui, huitième, il compte bien rester dans le top 10. "Je me sens bien. Je n'ai pas de pression. Mais Teahupo'o va être important pour le reste des résultats. Cette étape, c'est vraiment le tournant de l'année, c'est à ce stade de la compétition où tu sais que tu peux faire un résultat jusqu'à la fin de la deuixème saison ou non. C'est important de réussir ici." Pour autant, le aito du surfeur, le "guerrier de la mer" comme le surnomme son coach, a toujours eu un blocage avec cette étape du tour. "Je connais bien le reef. Mais à chaque fois que j'arrive ici j'ai comme un blocage. C'est comme ça, on apprend tous les jours. il faut juste se rappeler des erreurs passées pour ne pas recommencer", confie le jeune trentenaire, aujoud'hui serein, matûre, et bien sa peau.
Si la compétiton est compliquée pour le champion qui est très attendu chez lui, elle l'est aussi par les sollicitations dont il se fait un devoir de répondre. Michel Bourez est l'un des meilleurs connaisseurs de ce spot. "C'est normal, je suis à la maison. Toutes les personnes qui viennent ici ont besoin de renseignements, je suis la personne sur laquelle ils comptent". Et, le Spartan tient sa réputation : celle d'un homme chaleureux et disponible. Il permettra d'ailleurs à Polynésie 1ère de le suivre sur le spote de Te Ava Ino. Accompagné de son équipe, Michel Bourez a surfé quelques vagues, pris et donné du plaisir à ceux qui le regarder.
Le champion fête ses huit ans sur le CT. Surfeur émérite, il participe à plus de douze compétitions dans l'année. Il apprend à chaque fois un peu plus, sur l'étape de Teahupo'o comme les autres. "L'océan est compliqué, c'est difficile de bien le lire. Tu ne sais jamais vraiment où bien te placer. Si tu fais ou non le bon choix. Et des fois même si t'es au maximum ca peut ne pas passer. C'est comme ça", confie le surfeur qui va affronter dès le premier round de la Billabong Pro Tahiti, une légende : Kelly Slater. Elément rassurant pour le Polynésien : le King Slater n'est pas au meilleur de sa forme cette année. Certainement très occupé par ses différents business, le champion originaire de Floride ne se situe qu'à la 19ème place mondiale. Mais, attention tout de même, Kelly Slater reste une légende vivante du surf et peut bien montrer de quoi il est encore capable du haut de ses 44 ans. D'autant qu'il est revenu en forme sur la dernière étape, J-Bay Open en Afrique du Sud.
Le second Tahitien qui va concourir cette compétition va lui aussi devoir affronter un grand du surf mondial. Hira Teriinatoofa, qui a obtenu sa wild card lors des Trials le week-end dernier, va rencontrer l'actuel n°2 mondial, le prodige John John Florence. Un beau spectacle en perspective. "J'espère que vous nous regarderez Hira et moi. On va essayer de faire notre maximum pour vous. J'espère que le conditions seront de retour bientôt et qu'on vous offrira un beau show"