Après Honotua, Manatua bientôt dans les tuyaux

Vendredi, en Nouvelle Zélande, les contrats de construction et d'exploitation du second câble international Manatua seront signés. Ce câble sous-marin doit relier la Polynésie à Niue, aux Samoa et aux îles Cook. 

 
Mercredi 7 novembre, Edouard Fritch a pris l'avion pour Auckland, en Nouvelle Zélande. Le président du pays doit rejoindre ses homologues de Niue, des Samoa et des îles Cook pour signer les contrats de construction et d'exploitation de Manatua.

Ce second câble international est l’un des gros chantiers de l’OPT. "On savait quand on a posé Honotua que nous avions une absolue obligation de secourir par un deuxième câble sous-marin" explique le PDG de l’OPT, Jean-François Martin.
 

Jean-François Martin, PDG de l'OPT



C'est la société américaine Tyco Electronics Subsea Communications qui posera le câble, c'est aussi elle, qui s'était chargée de Hawaiki. Le début des travaux est prévu pour le premier trimestre 2019. La facture globale pour le consortium polynésien est de 5 milliards de francs. C’est un coût de 2,182 milliards pour l’OPT. L'Office des Postes et Télécommunications financera en partie sur fonds propres. L’Etat a annoncé l’attribution d’une subvention de 310 millions Fcfp. Le montant de la participation du Pays n'est pas encore connu.

Le câble domestique Natitua doit, quant à lui, connecter au très haut débit, les Tuamotu et les Marquises avant la fin de l’année. Mais un autre câble est en vue. Une délégation de la Polynésie Française doit, avant la fin de l’année, se rendre au Chili pour discuter du nouveau projet de câble reliant cette fois, la Polynésie française au Chili via l’île de Pâques.

Avec la multiplication des câbles sous-marins, le coût des forfaits internet devrait, en principe, baisser.