À 18 ans, vous êtes inscrit automatiquement sur les listes électorales, à condition d'avoir fait votre recensement à 16 ans. Si vous êtes inscrit, vous pourrez voter lors des élections législatives de 2024.
Mardi 11 juin, le ministère de l'intérieur a annoncé que "l'élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées à la date du décret [10 juin ndlr]. Cela signifie donc qu'il n'y a pas de délai supplémentaire pour s'inscrire sur les listes."
Après avoir annoncé l'inverse par erreur, le ministère de l'Intérieur a confirmé que les personnes qui fêteront leurs 18 ans d'ici au 29 juin inclus pourraient voter aux législatives. Elles sont automatiquement inscrites sur les listes électorales, à condition d'avoir effectué leur recensement citoyen.
Les personnes qui auront 18 ans entre le 30 juin et le 6 juillet ne pourront alors voter que lors du second tour de ces législatives.
Inscriptions encore possibles jusqu'au 19 juin dans certains cas
"Le décret de convocation des électeurs a arrêté le liste des électeurs au 10 juin, date de publication du décret, confirme Corinne Cury, directrice de la réglementation et des affaires juridiques du haut-commissariat. Les personnes qui souhaitent s'inscrire peuvent le faire, mais ne pourront pas voter pour ce scrutin des législatives, à l'exception des personnes qui auront eu 18 ans entre la parution du décret et le jour du vote ou des personnes qui viendraient juste d'emménager sur le territoire ou des personnes qui auraient recouvré leurs droits civiques après une condamnation. Ceux-là peuvent s'inscrire jusqu'au 19 juin."
Avec ces changements de consignes, c'est encore le flou du côté des mairies.
Contactée, la mairie de Papeete explique ce matin avoir rejeté "une cinquantaine de demandes d'inscription sur les listes électorales depuis lundi". "Pour nous, ceux qui n'étaient pas inscrits au 9 juin ne pouvaient pas voter, sans exception."
A Arue, les agents essayent de rectifier le tir : la mairie assure qu'elle va rappeler ceux qui ont souhaité s'inscrire sur les listes électorales depuis lundi et à qui elle avait répondu que ce n'était plus possible.