Lesta ne cesse de faire des allers-retours avec son engin. Voilà plusieurs jours qu'il consacre son temps personnel à l'évacuation des gravats de la Fauoro. Pour le président de l'association Atihau, un curage de la rivière est devenu primordial pour ne pas revivre la matinée du 1er mai.
Lewis habite au PK 0 depuis sa naissance. Il a vu l'eau monter jusqu'à trois mètres, ravageant tout sur son passage. À l'image de plusieurs pierres qui ont cédé sous le pression de la crue.
À Teahupoo, l'inquiétude des habitants est encore palpable. Quant aux associations de protection de l'environnement, elles mettent en garde sur le devenir des gravats évacués.
D'après les habitants du bout de la route, les services de l'équipement devraient continuer les travaux ce mardi.