Après quatre jours de festivités, les journées polynésiennes du handicap se clôturent vendredi 29 avril. Trois ans qu'elles n'avaient pas eu lieu en raison de la crise sanitaire.
Se dépasser
L'ultime course de la mobilité organisée ce matin au départ de la mairie de Pirae a perturbé la circulation... Pour la bonne cause ! L'événement est symbolique car malgré leur situation de handicap, l’esprit reste le même : le dépassement de soi.
“Il ne faut pas avoir peur de ce mot : handicapé. Au contraire, il faut travailler et ne pas se replier sur soi-même”, témoigne Diego Tetihia, personne à mobilité réduite.
1,2 kilomètres à parcourir pour certains, 3 kilomètres pour d’autres, avec chacun son accompagnateur. Une assistance particulière avec l’équipe championne de va’a mobilisée spécialement pour l’occasion.
“Pour nous c’était pas difficile mais c’était un autre feeling, il fallait les coacher dans un autre style. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y avait une super ambiance avec mes deux boys jusqu’à la fin”, indique David Tepava, rameur professionnel.
"L'union fait la force"
Sportifs, artisans et milieu associatif étaient tous réunis : autour de 400 personnes en tout. Le bilan de l’événement est plus que satisfaisant, selon Romain Pinel, directeur de la Fédération organisatrice Te niu o te huma.
“Ces jeunes ont l’habitude d’être dans leur structure, ils ont leur quotidien et c’est vrai que ça leur fait un immense plaisir de sortir de ce quotidien, de venir rencontrer la population, que la population vienne à leur rencontre, c’est beaucoup de joie et beaucoup d’émotions.”
À la veille de la Journée mondiale du handicap, ils ont relevé le défi à l'unisson. Un exemple à suivre pour les 15 000 personnes atteintes de handicap sur le Fenua.