La Billabong Pro Tahiti se tiendra du 11 au 22 août sur la vague mythique de Teahupo'o. L'évènement est en pleine préparation. Cette année, les surfeurs locaux seront mieux représentés.
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La Billabong Pro Tahiti débutera dans une dizaine de jours. Comme chaque année, l'évènement sera précédé des "Air Tahiti Nui Billabong Trials" et des "pré-trials", appelés en reo tahiti "Titi'ara'a Fa'ahe'e i Teahupo'o". Ces phases qualificatives devraient débuter le 6 août. Pascal Luciani, organisateur de l'évènement, a prévu un calendrier très serré.
Ce qui diffère des années précédentes, c'est que cette fois-ci, les Tahitiens seront plus nombreux aux "Air Tahiti Nui Billabong Trials", communément appelés Trials. Pascal Luciani et la Fédération tahitienne de surf ont réussi à négocier auprès de la WSL (World Surf League) des places supplémentaires. Ils seront donc deux de plus, soit 18 au lieu de 16. La compétition qualificative pour le "Main Event" verra donc s'affronter 18 surfeurs locaux et 14 surfeurs étrangers.
Les huits meilleurs Tahitiens de la "Air Tahiti Nui Billabong Trials" de l'année dernière ont été automatiquement qualifiés pour l'édition 2017. On connait donc déjà leurs noms : ce sont Hira Teriinatoofa, Kevin Johnson, Teaotea Dubois, Lorenzo Avvenenti, Enrique Ariitu, Mormon Maitui, Heiarii Williams, Dandois David, Taumata Puhetini et Tereva David. Ces derniers seront confrontés aux 10 premiers de la "Titi'ara'a Fa'ahe'e i Teahupo'o" et aux 14 étrangers. Cette année, on attend essentiellement des Hawaiiens et des Brésiliens.
A l'issue des "Air Tahiti Nui Billabong Trial", le vainqueur et le meilleur Tahitien obtiennent la "wild card", pass qui leur permet de participer au "Main Event" : la Billabong Pro Tahiti. Ils rejoignent ainsi l'élite du surf mondial dont Michel Bourez. En 2016, Hira Teriinatoofa avait remporté la "wild card", mais il s'était incliné au deuxième tour de repêchage, comme Michel Bourez. Cette année, Kelly Slater, le tenant du titre, ne sera pas présent à cause d'une fracture au pied lors d'une session de free surf à J-Bay en Afrique du Sud. Un malheur qui pourrait bien donner des ailes aux surfeurs locaux.
Par ailleurs, la Fédération tahitienne de surf (FTS) prévoit de mener des actions touristiques, sociales et environnementales pendant la "waiting period", période d'attente due aux mauvaises conditions de vagues. La FTS souhaite faire découvrir aux athlètes et aux médias étrangers les sites naturels de la commune de Teahupo'o.
Elle veut également organiser des journées de sensibilisation à la faune et la flore marine avec le CRIOBE (Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement). Une journée dédiée au bouturage des coraux et à la découverte du Rahui de Teahupo'o sera proposée. Enfin, il y aura une distribution de fournitures d'écoles aux enfants de la commune.
Plus de chances pour les Tahitiens
Ce qui diffère des années précédentes, c'est que cette fois-ci, les Tahitiens seront plus nombreux aux "Air Tahiti Nui Billabong Trials", communément appelés Trials. Pascal Luciani et la Fédération tahitienne de surf ont réussi à négocier auprès de la WSL (World Surf League) des places supplémentaires. Ils seront donc deux de plus, soit 18 au lieu de 16. La compétition qualificative pour le "Main Event" verra donc s'affronter 18 surfeurs locaux et 14 surfeurs étrangers.
Les huits meilleurs Tahitiens de la "Air Tahiti Nui Billabong Trials" de l'année dernière ont été automatiquement qualifiés pour l'édition 2017. On connait donc déjà leurs noms : ce sont Hira Teriinatoofa, Kevin Johnson, Teaotea Dubois, Lorenzo Avvenenti, Enrique Ariitu, Mormon Maitui, Heiarii Williams, Dandois David, Taumata Puhetini et Tereva David. Ces derniers seront confrontés aux 10 premiers de la "Titi'ara'a Fa'ahe'e i Teahupo'o" et aux 14 étrangers. Cette année, on attend essentiellement des Hawaiiens et des Brésiliens.
A l'issue des "Air Tahiti Nui Billabong Trial", le vainqueur et le meilleur Tahitien obtiennent la "wild card", pass qui leur permet de participer au "Main Event" : la Billabong Pro Tahiti. Ils rejoignent ainsi l'élite du surf mondial dont Michel Bourez. En 2016, Hira Teriinatoofa avait remporté la "wild card", mais il s'était incliné au deuxième tour de repêchage, comme Michel Bourez. Cette année, Kelly Slater, le tenant du titre, ne sera pas présent à cause d'une fracture au pied lors d'une session de free surf à J-Bay en Afrique du Sud. Un malheur qui pourrait bien donner des ailes aux surfeurs locaux.
Des cartables neufs pour les écoliers de Teahupo'o
Par ailleurs, la Fédération tahitienne de surf (FTS) prévoit de mener des actions touristiques, sociales et environnementales pendant la "waiting period", période d'attente due aux mauvaises conditions de vagues. La FTS souhaite faire découvrir aux athlètes et aux médias étrangers les sites naturels de la commune de Teahupo'o.
Elle veut également organiser des journées de sensibilisation à la faune et la flore marine avec le CRIOBE (Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement). Une journée dédiée au bouturage des coraux et à la découverte du Rahui de Teahupo'o sera proposée. Enfin, il y aura une distribution de fournitures d'écoles aux enfants de la commune.
Retrouvez le reportage complet dans les journaux télévisés du mardi 25 juillet.