A Ti'a i mua à l'heure du bilan

La confédération A Ti'a i Mua tient son congrès sur deux jours. L'occasion pour le syndicat de faire le point sur les actions réalisées et celles à entreprendre, telles que la réforme du code du travail ou la mise en place de la nouvelle loi sur la protection sociale généralisée. 
Le 11e congrès de la confédération syndicale A Ti'a i Mua se tient actuellement à la mairie de Pirae. 

Sur place, plus de 250 congressistes, dont des représentants syndicaux mais aussi des invités. Ce sont des représentants de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) de Paris et une délégation de l'USOENC, l'union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie. 

A l'ordre du jour, le bilan moral et financier de la confédération locale sur les quatre dernières années. A Ti'a i Mua est la deuxième plus grande confédération de la Polynésie en terme d'adhérents, et la première dans la fonction publique territoriale. A la suite des élections professionnelles qui ont eu lieu la semaine dernière, 64 représentants élus sont issus du syndicat

Seront abordés aussi aujourd'hui, la réforme de la PSG, le code du travail, et les différentes conventions collectives. Jean-Marie Yan Tu, le secrétaire général de A Ti'a i Mua répond à Bélinda Tumatariri. 

"Il y a une vingtaine de résolutions à aborder"


Ce congrès est aussi l'occasion pour la confédération de réélire son comité directeur, son secrétariat exécutif et son nouveau secrétaire général. Jean-Marie Yan Tu, seul candidat, souhaite reprendre sa place, occupée depuis 2014 par Heifara Parker, à la suite de sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs.  

L'élection aura lieu demain.