Affaire des Musées régionaux : Didier Robert renonce à faire appel de sa condamnation

Didier Robert
Condamné le 21 mai dernier à 15 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité dans l’affaire des Musées Régionaux, Didier Robert renonce finalement à faire appel. La condamnation de l’ancien président de la Région Réunion devient donc définitive.

Les magistrats de la cour d’appel de Saint-Denis n’auront finalement pas à se pencher sur l’affaire des Musées régionaux. L’audience devait se tenir le 10 février prochain mais Didier Robert est en effet revenu sur sa décision de faire appel de sa condamnation.

Une information du JIR qui a été confirmée à Réunion La 1ère par Me Jean-Jacques Morel, l’un des avocats de l’ancien président de la Région Réunion.

Trois ans d'inéligibilité

Pour rappel, Didier Robert a écopé d’une peine de 15 mois de prison avec sursis et de trois ans d’inéligibilité à l’issue de son procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Sa condamnation devient donc désormais définitive.

A l’annonce de la décision du tribunal le 21 mai dernier, l’ancien élu avait pourtant indiqué qu’il comptait "se battre pour faire reconnaître son innocence". Il faut dire qu’il était alors en pleine campagne pour sa réélection à la Pyramide inversée. Après sa défaite face à Huguette Bello, Didier Robert avait finalement annoncé sur les réseaux sociaux qu’il se retirait de la vie politique.

Condamné pour abus de biens sociaux

Dans cette affaire, Didier Robert répondait de faits présumés de prise illégale d’intérêts, d’abus de biens sociaux et de concussion en sa qualité de président de la SPL des Musées régionaux.

Il a finalement été reconnu coupable pour les faits d’abus de biens sociaux et la non déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Il a été en revanche relaxé pour la concussion et la prise illégale d’intérêts.

Didier Robert entendu dans le cadre d'une autre affaire

Didier Robert n'en a cependant pas fini avec ses déboires juridico-politiques : les 7 et 8 décembre derniers, il a en effet été entendu à Malartic dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs présumés de la Région.

Il a été interrogé par les policiers de la brigade financière à Malartic, et par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) venus de métropole, au sujet des 19 chargés de mission recrutés au cabinet de la Région.