Après plusieurs jours d'attente, la situation est enfin réglée au lycée de Vincendo, à Saint-Joseph, où la fresque de l'artiste Méo faisait polémique au sein du corps professoral.
Le pôle "Valeurs de la République" du ministère de l'Education nationale a confirmé la position du recteur Pierre François Mourier sur la fresque de Méo.
Une œuvre non-contraire aux valeurs de la République
Méo n'aura pas à modifier son œuvre. "Cette illustration n'est pas jugée contraire aux valeurs de la République", souligne le rectorat.
En effet, le recteur estime que la solution proposée par l'artiste d'accompagner son œuvre par une plaque explicative est la meilleure pour sortir du conflit. Le rectorat a indiqué au proviseur qu’il convenait désormais de clôturer ce dossier.
Une plaque explicative
Pour rappel, la fresque de Méo montre un marmay kaf, pieds nus, assis sur son roulèr, avec une pile de livres devant lui. Sur le dernier livre de la pile dont le titre est "Histoire de France", le petit garçon raye le titre et le remplace par "Zistwar La Rényon".
Une plaque explicative, notamment avec des textes imprimés au format A3, sera apposée près de la fresque.
Les lycéens soutiennent l'artiste Méo
Dès que la polémique est sortie, des lycéens de Vincendo se sont mobilisés sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram pour lui apporter leur soutien.
"Quand est-ce qu'on leur a dit qu'on était fiers de cette fresque et de ce qu'elle représente pour nous ?", "On est Réunionnais et oui, on a besoin que notre histoire soit mise en lumière même dans notre établissement", lancent les élèves sur le compte Instagram en soutien à l'artiste.
Plusieurs politiques ont d'ailleurs apporté leur soutien à l'artiste Méo, tels que Ericka Bareigts, Emeline K/Bidy, Frédéric Maillot et le mouvement PLR (Pour La Réunion).