Dans un communiqué, ce mercredi 29 septembre, l’Université de La Réunion annonce que les consultations de médecine générale reprendront lundi prochain, le 4 octobre. Elles n’étaient plus assurées depuis plusieurs semaines.
La mobilisation des étudiants
Une cinquantaine d'étudiants étaient mobilisés sur le campus depuis lundi, pour le retour de l'accès aux soins gratuits. Ils avaient même dormi dans les locaux du Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) de l’Université. Ils dénonçaient la rupture dans la continuité de l’offre de soins pour les consultations de médecine, ainsi que la non délivrance des certificats médicaux pour les inscriptions dans les Unités d’Enseignement d’Ouverture (UEO).
La reprise des consultations, lundi
Dans son communiqué, l’Université annonce que des solutions ont été trouvées sur le court et moyen terme. "Sur le court terme et à titre transitoire, la reprise des consultations de médecine générale et la réception des étudiant·e·s pour délivrer les certificats médicaux des UEO s’opérera à compter du lundi 04 octobre 2021", annonce l’Université. Par ailleurs, les consultations hors médecine générale (soins infirmiers, gynécologie, l’aide médico-psychologique, l’aide sociale, les actions de prévention collective, les campagnes de dépistage ou l'accompagnement et l'intégration des étudiant·e·s en situation de handicap, etc.) se poursuivent normalement.
Obtenir l’agrément de Centre de santé université
Sur le moyen terme, l’Université met en place "un comité de rédaction du projet de Santé de l’établissement, associant la direction de l’Université, les équipes du SUMPPS et les étudiant·e·s, qui répondra aux formalités requises par l’ARS afin de bénéficier dans les délais les plus brefs, d’un agrément en tant que Centre de santé universitaire".
L’Université veut "maintenir des consultations de médecine générale", mais aussi "élaborer un projet médical qui structurera l’action du SUMPPS et permettra d’offrir aux étudiant·e·s de véritables parcours de soins améliorés et conventionnés avec les professionnels du territoire". Des discussions ont eu lieu avec le préfet, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM) pour trouver ces solutions.