Petite-Île : après une agression, les chauffeurs de bus du réseau Alternéo exercent leur droit de retrait

Après l’agression de l’un d’eux lundi dernier, une trentaine de chauffeurs de bus du réseau Alternéo ont exercé ce jeudi matin leur droit de retrait en débrayant dès 9h. Ils réclament d’avantage de sécurité et ont rencontré le maire de Petite-Île pour trouver des solutions.

La colère monte chez les chauffeurs de bus. Ce lundi, l’un d’eux a été agressé par un usager à Petite-Ile. Un nouvel incident, après une série d’incivilités ces derniers mois. Un bus scolaire du réseau Alternéo avait été caillassé à Saint-Louis le 18 novembre dernier, blessant une lycéenne.

"C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase," explique Joseph Magdeleine, secrétaire général de FO transport. Ce matin une trentaine de chauffeurs ont débrayé dès 9 heures, répondant à l’appel du syndicat FO, après avoir assuré le service du matin.

Retrouvez le reportage de Réunion la 1ère :

Les chauffeurs de bus de Petite-Île ont exercé leur droit de retrait dès 9h ce jeudi pour protester contre l’agression d’un collègue

Ces chauffeurs déplorent le climat d’insécurité ambiant, qui règne dans les transports en commun sur l’île. "Ya un manque de sécurité, c’est un constat qui est fait dans chaque ville", confie l’un d’eux.

Installer des caméras

Les chauffeurs ont rencontré ce matin le maire de Petite-Ile. Ils demandent notamment la mise en place de caméras sur le point de vente en lien direct avec les forces de l’ordre, ainsi que la mise en place de médiateurs sur les points sensibles…

Pour Serge Hoareau, maire de Petite-Île, "C’est un sujet qui doit être pris à bras le corps par les municipalités, les forces de l’ordre et l’ensemble des sociétés de transports urbains."

©reunion

Des solutions sont attendus pour apporter des solutions dans les semaines voire les mois à venir.