Le port du masque sera-t-il obligatoire à St-Denis ? La décision revient à la préfecture qui doit aussi préparer un éventuel plan local de reconfinement avec la municipalité et l’ARS. Avec la rentrée, les médecins mettent en garde contre une flambée de l’épidémie de coronavirus.
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Saint-Denis, commune la plus peuplée des Outre-mer, va-t-elle faire partie des villes où le port du masque en extérieur sera obligatoire ? Lors d’une réunion sur la préparation d’un plan de reconfinement pour le chef-lieu, la question du port du masque devrait être abordée entre la municipalité de Saint-Denis, la préfecture de La Réunion et l’Agence Régionale de Santé. Cette rencontre pourrait avoir lieu mardi 11 août.
La décision reviendra au préfet, Jacques Billant. Depuis vendredi 31 juillet, les préfets peuvent rendre obligatoire le port du masque à l’extérieur, pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Jeudi dernier, lors de l’inauguration du centre Covid-19 du petit Stade de l’Est, à Saint-Denis, la maire Ericka Bareigts, se disait prête à "tout faire pour éviter un reconfinement". "Nous verrons avec le préfet si la meilleure prévention est le port du masque obligatoire au marché forain, en ville, ou encore dans les parcs. Il y a beaucoup de monde le week-end au cœur vert familial et sur le sentier littoral", expliquait la maire de Saint-Denis.
La rentrée scolaire est prévue le 17 août prochain et d’ici là de nombreux voyageurs vont arriver l’aéroport Roland Garros. "Je n’ai pas encore entendu chez les professeurs d’école, la mise en place de mesures drastiques sanitaires pour éviter les clusters, remarque Christine Kowalsik, présidente de l’association des médecins libéraux. Clairement, si les gens qui ont voyagé se retrouvent à J+3 ou J+4, sans mesures barrières, pendant 1h ou 1h30 ensemble dans une salle de cours, et qu’ils retirent leur masques, j’ai peur que le virus se propage à ce moment-là".
La décision reviendra au préfet, Jacques Billant. Depuis vendredi 31 juillet, les préfets peuvent rendre obligatoire le port du masque à l’extérieur, pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
"Si Saint-Denis flambe, toute La Réunion va flamber"
A La Réunion, les médecins libéraux préconisent la généralisation du port du masque et mettent en garde. "Si Saint-Denis flambe, toute La Réunion va flamber, affirme Christine Kowalsik, présidente de l’association des médecins libéraux. Saint-Denis doit être préservée en priorité au niveau de l’île d’où l’importance du masque pour diminuer les risques de cluster".Un plan d’action local
Au niveau national, la circulation du virus est "contrôlée mais fragile", prévient le Conseil Scientifique Covid-19 dans son dernier rapport du 27 juillet. Le Conseil estime que les vingt premières villes de France doivent se mobiliser. Avec ses 148 000 habitants, Saint-Denis est la vingtième ville la plus peuplée de France. Dans son rapport, le Conseil recommande aux autorités locales de mettre en place des plans d'action, et de généraliser le port du masque.Jeudi dernier, lors de l’inauguration du centre Covid-19 du petit Stade de l’Est, à Saint-Denis, la maire Ericka Bareigts, se disait prête à "tout faire pour éviter un reconfinement". "Nous verrons avec le préfet si la meilleure prévention est le port du masque obligatoire au marché forain, en ville, ou encore dans les parcs. Il y a beaucoup de monde le week-end au cœur vert familial et sur le sentier littoral", expliquait la maire de Saint-Denis.
La crainte des retours de vacances
Ces dernières semaines, le nombre de cas de Covid-19 dans l’île reste contenu, mais les médecins libéraux craignent les retours des vacanciers partis séjourner dans l’Hexagone.La rentrée scolaire est prévue le 17 août prochain et d’ici là de nombreux voyageurs vont arriver l’aéroport Roland Garros. "Je n’ai pas encore entendu chez les professeurs d’école, la mise en place de mesures drastiques sanitaires pour éviter les clusters, remarque Christine Kowalsik, présidente de l’association des médecins libéraux. Clairement, si les gens qui ont voyagé se retrouvent à J+3 ou J+4, sans mesures barrières, pendant 1h ou 1h30 ensemble dans une salle de cours, et qu’ils retirent leur masques, j’ai peur que le virus se propage à ce moment-là".