L'intersyndicale et la direction des sociétés de transport ont enfin commencé à négocier, après une première rencontre écourtée le 17 août puis le dépôt d'un nouveau préavis de grève en bonne et due forme le 22 août.
Et les transporteurs sont bien décidés à en découdre. Cette réunion avec le patronat est capitale : Grève ou pas grève ? Les usagers seront-ils privés de transport en commun à partir de jeudi, zéro heure ? "Tout de suite, les mots qui fâchent ! Laissez-nous le temps d'étudier tout ça ! Nous avons échangé sur les douze points, on va étudier le préavis de grève" répond Cyril Le Gayic, Porte-parole de l’intersyndical.
Mercredi sera décisif
Pas de débrayage pour l’instant mais, l’épée de Damoclès plane toujours au-dessus de la tête des directions. Douze points de revendications sont au cœur du sujet, dont des avancées en matière de salaires, de statut, de sécurité mais aussi de "convention collective. C'est un point important, mais il y a aussi les obligations de l'employeur, il doit respecter la DSP... En une rencontre, on ne peut pas régler tous les points" précise Cyril Le Gayic.
Autre demande de l’intersyndical : La présence du ministre Jordy Chan aux prochaines négociations. "C'est en discussion, mais de toute façon on a une DSP et on dépend du Pays. Nos échanges ont été très constructifs. Aujourd'hui j'ai apporté quelques réponses, et là ils vont étudier et vont revenir vers moi d'ici demain [mercredi 28 août, NDLR]", Willy Chung Sao, président de la société RTCT Tere Tahiti.
Autre lieu, autres négociations, cette fois-ci, avec la société TCOO et en fin d’après-midi, avec RTU, des sous-traitants de la société RTCT Tere Tahiti, détentrice de la délégation de service public (DSP). Cela représente plus de 320 bus susceptibles d’être immobilisés en cas de grève le 29 août...