Il est 6 heures. Le travail a commencé pour Felix et Koulo, éboueurs. Jusqu’à midi, ils vont sillonner les rues de la Vallée-du-Tir pour débarrasser les habitants et les commerçants de leurs ordures ménagères. Une mission indispensable. Un travail physique, loin d’être une corvée pour les deux agents de propreté de Caleco environnement.
“J’aime bien ce métier. Je le fais depuis 35 ans”, témoigne Félix Kromopawiro, plus du tout dérangé par l'odeur. Avec Koulo Koulo, son collègue, il est fier de contribuer à rendre la ville propre.
Poubelles brûlées, déchets éparpillés par terre
Parce que les dangers sont multiples, notamment à l’arrière du camion, où le compacteur est en mouvement, les rippers sont rejoints par Christopher Omniwack, contrôleur sécurité. Sur leur chemin, ils trouvent une poubelle brûlée. Ailleurs, du plastique, des bouteilles et autres déchets sont éparpillés devant une résidence.
“C’est malheureux parce qu’on se bat pour l’environnement, nos enfants”, déplore Christopher Omniwack. Pascal Wayaridri, chauffeur, n’est plus surpris par ces incivilités. Pour lui, il n’y a peut-être pas assez de bacs dans certaines rues.
Côté habitants, des Nouméens déplorent la baisse du nombre de ramassages décidée par la municipalité de Nouméa, dans le but d’inciter au tri sélectif. “Avec une seule poubelle ?”, s’étonne Luigi Moni, retraité.