Endométriose : la start up française, Ziwig est désormais prête à commercialiser son test salivaire

Test salivaire endométriose
3 à 4 femmes sur 10 en Guadeloupe en souffriraient. Près de 2 millions et demi en France. Il s’agit de l’endométriose, maladie gynécologique très invalidante. Désormais, grâce à un test salivaire mis au point par la start up française Ziwig le diagnostic sera plus rapide. Un test qui va maintenant être commercialisé à l’échelle mondiale.

C'est en février 2022 que la nouvelle avait été publiée et avait résonné dans le monde entier. La découverte d'une manière plus rapide de détecter l'endométriose. La start up française Ziwig basée à Lyon, à l'origine de cette avancée scientifique se promettait même de pouvoir la commercialiser très rapidement. 

Voir : Un test salivaire pour détecter l'endométriose 

Pour comprendre l'importance de cette découverte et surtout de sa commercialisation il faut d'abord se souvenir du parcours long et éprouvant qu'est celui des personnes souffrant d'endométriose, et la complexité à pouvoir poser un diagnostic en la matière.
Parce que jusqu'à présent, il était difficile de mettre l’endométriose en évidence.

Endométriose

A ce jour, après une première démarche gynécologique orientée, il faut en principe deux  examens spécifiques, pour confirmer la pathologie. Il s’agit de l’échographie abdomino-pelvienne, et de l’IRM..Et cette confirmation intervient souvent à un stade avancé,  en moyenne 8 ans après l’apparition des premiers symptômes, voire plus, selon le degré d’équipements des centres médicaux, et des régions.

Ainsi, cette dernière découverte, est-elle un grand pas dans la prise en charge  des malades…

Ce test salivaire développé par la start up Ziwig en partenariat avec le collège des gynécologues et obstétriciens français a fait l’objet d’essais cliniques, menés auprès de 200 femmes, mais aussi de publications dans la revue médicale  « Journal of Clinical Médicine ».

Il repose sur le séquençage, via un laboratoire, des micro ARN présents dans la salive. Les ARN étant ces molécules porteuses d’informations génétiques. Et sur les 2600 connus, 109 d’entre eux sont en lien avec l’endométriose.

Les résultats seraient par ce biais fiables et rapides, d’après cette entreprise. Ainsi, désormais, quelques jours suffisent pour être fixés. Mais selon certains spécialistes de l’INSERM, l’étude trop restreinte, reste encore préliminaire.

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Voir aussi : PODCAST : l'endométriose, le récit de patientes et de soignants