Dans le cadre du projet MALIN, l’approche « une seule santé » se met en place en Guadeloupe, avec l’appui de deux experts internationaux des USA et du Canada, pour lutter contre les maladies infectieuses qui peuvent affecter les hommes, les animaux et même les végétaux
J. Champion, J. Massicot et R. Malety •
Avec cette nouvelle orientation du projet "MALIN", il s’agit désormais d'un concept « Une seule santé ». Il consiste à associer des compétences complémentaires des différents secteurs de la santé : humaine, animale et végétale. Et cela afin de mieux protéger les populations, les filières agricoles et l’environnement, contre les risques sanitaires. Des spécialistes de ces différents domaines sont rassemblés depuis lundi (et jusqu’à ce mercredi) à la station de recherche du CIRAD à Capesterre-Belle-Eau, pour se former à cette approche, avec l’appui de deux experts internationaux des USA et du Canada. Jennifer Pradel, chercheure au CIRAD et coordinatrice de l’action « Une seule santé »
Jennifer Pradel, chercheure au CIRAD et coordinatrice de l’action « Une seule santé »
Cette mise en place marque donc un tournant dans l’étude et la surveillance des maladies infectieuses en Guadeloupe. Elle s’inscrit dans l’objectif de faire de la Guadeloupe un pôle régional d’excellence en infectiologie. Gaëlle Gruel est doctorante en microbiologie à l’Institut Pasteur de Guadeloupe. Elle prépare une thèse sur une bactérie mortelle pour l’homme, présente aussi chez les animaux
Gaëlle Gruel est doctorante en microbiologie
Nonito Pagès est entomologiste au CIRAD
Nonito Pagès entomologiste au CIRAD
A l'origine, le projet MALIN est en premier lieu un projet collaboratif qui vise à améliorer le contrôle des maladies infectieuses humaines, animales et végétales en Guadeloupe et dans l'ensemble de la Caraïbe. Initialement prévu pour une période allant de 2014 à 2017, il se voit désormais relancé avec ces nouveaux objectifs que le séminaire actuel doit permettre de caractériser.
Marie Umber, chercheure virologue à l’INRA, a expliqué à Josiane Champion comment elle s’inscrit dans cette démarche interdisciplinaire, pour éliminer les virus dans la collection d’ignames du Centre de Ressources Biologiques