L'Union progressiste en Mélanésie reste en retrait du FLNKS

Après cinquante ans d'existence, l'UPM n'en est pas à sa première secousse politique. Cela fait un mois que l'Union progressiste en Mélanésie ne siège plus au bureau politique du FLNKS. Pour contester le positionnement du front par rapport aux violences commencées en mai.

Confirmé au congrès

En congrès le week-end dernier, les militants ont confirmé cette position, en laissant toutefois une ouverture sur la manière d'aborder les discussions politiques à venir.

Nous faisons bien la différence entre le fonctionnement normal du FLNKS, dans lequel nous ne reviendrons pas, et la négociation politique où on va être obligés de se concerter, de développer parfois des positions communes, parce que ce sont les besoins de la négociation politique, par rapport au projet d'indépendance que l'on porte. 

Victor Tutugoro, président de l'UPM

Compétences

S'agissant de la "souveraineté partagée", évoquée par le président du Sénat, Gérard Larcher, l'UPM la met en relation avec les compétences exercées par l'État en Nouvelle-Calédonie. "Comment on s'organise pour exercer ces compétences ? À partir de l'État français, mais aussi, quelle est notre part à nous, pays de Nouvelle-Calédonie, avec toutes les composantes regroupées au travers de la citoyenneté ? Quelle est la part que l'on porte, et la part grandissante que l'on portera, pour la gestion de ces compétences ?"

Échéances

Pour l'UPM, la prochaine étape après cette mission sera la proposition, par l'État, de la méthode et du calendrier afin de reprendre les discussions sur l'avenir institutionnel. Et sur le plan local, la réunion, la semaine prochaine, des partenaires calédoniens.