Comme la France Hexagonale, la Martinique est à nouveau confinée depuis le vendredi 30 octobre 2020. Le confinement, des restrictions de déplacements et d'activités déjà connus par les Martiniquais qui cette fois prennent les choses avec philosophie.
Impossible de les rater, les photos de délicieuses préparations de pain au beurre et chocolat se sont multipliées sur les Réseaux Sociaux ces derniers jours.
Être confiné à la maison en plein week-end de la Toussaint avec de surcroît un mauvais temps a donné des idées de gourmandise à de nombreuses personnes.
Cependant, le comparatif avec le premier confinement s'arrête là, parce que l'on est bien loin de l'ambiance de mars à mai dernier 2020.
En effet, après le week-end de la Toussaint (entre le samedi 31 octobre et le lundi 2 novembre), nombreux sont ceux qui reprennent le chemin du travail comme Annie. "Ce n'est pas possible pour moi de télétravailler donc je vais travailler normalement. Ma vie ne va pas vraiment changer", explique-t-elle.
Ce reconfinement, nettement moins strict par rapport au premier, permet uniquement les déplacements professionnels et scolaires.
"Je suis confinée sans être confinée. Je dépose mon fils au centre de loisirs puis je rentre à la maison pour le télétravail. La semaine prochaine, je vais le déposer à l'école, il n'y a pas de différence". Avoue Christine qui ne semble pas perturbée par ces nouvelles restrictions. Bien au contraire, elle y trouve même des avantages. "Travailler à la maison permet de gagner du temps sur les trajets souvent embouteillés et faire des économies de carburant".
Nicolas est catégorique, "pour moi ce n'est pas un confinement ! Les gens ont moins peur, ils font leurs attestations et ils circulent". Le jeune homme âgé de 21 ans ne sait pas encore s'il pourra continuer à travailler ou s'il sera placé en chômage partiel, mais il préfère relativiser. "Je profite pour me poser et faire des choses que je n'ai pas le temps de faire en général".
La Martinique est le seul territoire d'Outre-mer à être confinée. Une décision qui a surpris et dont la période coïncide avec les vacances de Toussaint. Audrey ne décolère pas, selon elle, les spécificités locales n'ont pas été prises en compte.
"C'est pour mon fils que c'est difficile, parce qu'il est en vacances et j'avais pris des congés pour l'emmener au Zoo, à la plage ou encore au cinéma et là on est coincés à la maison. En métropole les vacances sont terminées alors que nous non", explique la mère de famille.
Obligés de fermer, les commerces considérés comme "non essentiels" font l'objet de nombreuses contestations autant de la part des professionnels que des élus qui s'insurgent.Et puis, ils avaient disparu après de déconfinement, les apéros visio font leurs grands retours avec le reconfinement.
Être confiné à la maison en plein week-end de la Toussaint avec de surcroît un mauvais temps a donné des idées de gourmandise à de nombreuses personnes.
Cependant, le comparatif avec le premier confinement s'arrête là, parce que l'on est bien loin de l'ambiance de mars à mai dernier 2020.
Travail et télétravail
En effet, après le week-end de la Toussaint (entre le samedi 31 octobre et le lundi 2 novembre), nombreux sont ceux qui reprennent le chemin du travail comme Annie. "Ce n'est pas possible pour moi de télétravailler donc je vais travailler normalement. Ma vie ne va pas vraiment changer", explique-t-elle.
Ce reconfinement, nettement moins strict par rapport au premier, permet uniquement les déplacements professionnels et scolaires.
"Je suis confinée sans être confinée. Je dépose mon fils au centre de loisirs puis je rentre à la maison pour le télétravail. La semaine prochaine, je vais le déposer à l'école, il n'y a pas de différence". Avoue Christine qui ne semble pas perturbée par ces nouvelles restrictions. Bien au contraire, elle y trouve même des avantages. "Travailler à la maison permet de gagner du temps sur les trajets souvent embouteillés et faire des économies de carburant".
Nicolas est catégorique, "pour moi ce n'est pas un confinement ! Les gens ont moins peur, ils font leurs attestations et ils circulent". Le jeune homme âgé de 21 ans ne sait pas encore s'il pourra continuer à travailler ou s'il sera placé en chômage partiel, mais il préfère relativiser. "Je profite pour me poser et faire des choses que je n'ai pas le temps de faire en général".
Un vent de contestation malgré tout
La Martinique est le seul territoire d'Outre-mer à être confinée. Une décision qui a surpris et dont la période coïncide avec les vacances de Toussaint. Audrey ne décolère pas, selon elle, les spécificités locales n'ont pas été prises en compte.
"C'est pour mon fils que c'est difficile, parce qu'il est en vacances et j'avais pris des congés pour l'emmener au Zoo, à la plage ou encore au cinéma et là on est coincés à la maison. En métropole les vacances sont terminées alors que nous non", explique la mère de famille.
Obligés de fermer, les commerces considérés comme "non essentiels" font l'objet de nombreuses contestations autant de la part des professionnels que des élus qui s'insurgent.Et puis, ils avaient disparu après de déconfinement, les apéros visio font leurs grands retours avec le reconfinement.