Le Service National des Douanes Judiciaires (SNDJ) est en charge de l'enquête qui fait suite aux dénonciations par Alfred Marie-Jeanne de malversations au sein de la filière viande. Selon Renaud Gaudeul, le procureur de la République, un nouvel élément a été reçu en cours d'année.
Depuis l'annonce choc du président du conseil exécutif de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) le samedi 11 février 2017, les choses s'étaient calmés, mais selon en apparence.
Alfred Marie-Jeanne avait ciblé la coopérative MADIVIAL mais aussi l'interprofession AMIV (Association Martiniquaise interprofessionnelle de la viande). Il parlait alors "d'un système pervers et mafieux avec la complicité de l'État et même de l'institution judiciaire". Le président du conseil exécutif de la CTM poursuit "nous avons pu constater qu'effectivement des éleveurs majeurs sur la place s'étaient fédérés dans une corporation avec pour objectif de consommer le maximum de ces ressources. On se retrouve dans une affaire CEREGMIA bis".
Si en début d'année, le procureur de la République faisait "le constat que les éléments alors fournis ne lui permettaient pas de diligenter une enquête, aucun fait précis n'étant dénoncé", quelques mois plus tard, un nouvel élément, un courrier, a permis de lancer la procédure. Ainsi, le Service National des Douanes Judiciaires (SNDJ), une unité spécialisée dans le traitement de ce type de dossier, s'est vu confier l'enquête.
En effet, toujours selon le procureur, "le 22 juin 2017, j'ai été rendu destinataire d'un courrier émanant d'un acteur de cette filière viande dénonçant des pratiques irrégulières au sein notamment de la coopérative agricole MADIVIAL. Les faits y dénoncés étant beaucoup plus précis, j'ai décidé, dès le 10 juillet, d'ouvrir une enquête portant sur des faits d'abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, détournement de fonds publics".
L'enquête est en cours de traitement et il donc faudra attendre ses conclusions afin de savoir si les faits dénoncés sont avérés ou pas.
Par le biais d'un communiqué, l’Association Martiniquaise de l'Interprofession Viande & Lait (AMIV) a tenu à préciser différents éléments suite à la diffusion d'informations dans la presse.
Voir le communiqué :
Alfred Marie-Jeanne avait ciblé la coopérative MADIVIAL mais aussi l'interprofession AMIV (Association Martiniquaise interprofessionnelle de la viande). Il parlait alors "d'un système pervers et mafieux avec la complicité de l'État et même de l'institution judiciaire". Le président du conseil exécutif de la CTM poursuit "nous avons pu constater qu'effectivement des éleveurs majeurs sur la place s'étaient fédérés dans une corporation avec pour objectif de consommer le maximum de ces ressources. On se retrouve dans une affaire CEREGMIA bis".
Un courrier de dénonciation
Si en début d'année, le procureur de la République faisait "le constat que les éléments alors fournis ne lui permettaient pas de diligenter une enquête, aucun fait précis n'étant dénoncé", quelques mois plus tard, un nouvel élément, un courrier, a permis de lancer la procédure. Ainsi, le Service National des Douanes Judiciaires (SNDJ), une unité spécialisée dans le traitement de ce type de dossier, s'est vu confier l'enquête.
En effet, toujours selon le procureur, "le 22 juin 2017, j'ai été rendu destinataire d'un courrier émanant d'un acteur de cette filière viande dénonçant des pratiques irrégulières au sein notamment de la coopérative agricole MADIVIAL. Les faits y dénoncés étant beaucoup plus précis, j'ai décidé, dès le 10 juillet, d'ouvrir une enquête portant sur des faits d'abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, détournement de fonds publics".
L'enquête est en cours de traitement et il donc faudra attendre ses conclusions afin de savoir si les faits dénoncés sont avérés ou pas.
Par le biais d'un communiqué, l’Association Martiniquaise de l'Interprofession Viande & Lait (AMIV) a tenu à préciser différents éléments suite à la diffusion d'informations dans la presse.
Voir le communiqué :