Plus de 800 grands électeurs de Martinique sont attendus aux urnes ce dimanche 24 septembre 2023, afin d’élire les 2 futurs sénateurs de la circonscription, pour un mandat de 6 ans renouvelable.
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Les dix prétendants sur les rangs (2 femmes et 8 hommes), ont affiché leurs ambitions sur les antennes de Martinique la 1ère en amont du scrutin.
Passage en revue par ordre alphabétique
Richard Barthéléry : 71 ans, contrôleur des finances publiques à la retraite, ancien conseiller territorial, ex-président de l'unité sucrière du Galion à Trinité. Il est soutenu par Péyi-A.
"Je propose que 50% de l’impôt sur le revenu reste en Martinique pour combler le déficit des collectivités locales martiniquaises".
Belfort Birota : 76 ans, retraité de l’éducation nationale en tant que professeur d’histoire et géographie, aujourd'hui conseiller communautaire et président du SMTVD (Syndicat martiniquais de traitement et de valorisation des déchets). Auparavant, il a été conseiller municipal du Robert, conseiller régional, conseiller général, et conseiller territorial, classé à gauche.
"Il faut sortir de l'entre-deux chaises (…). L'indépendance n'est plus à la mode, on ne parle plus d'autonomie. Il nous faut désormais établir une nouvelle forme de partenariat avec l'État".
Frédéric Buval : 72 ans, professeur à la retraite, candidat de "Dynamique Trinitéenne" à gauche, soutenu par la majorité de la CTM. Actuellement maire de Trinité (depuis 2014), 2e vice-président de Cap Nord. Il a été auparavant conseiller général et vice-président du Département entre 2003 et 2015.
"Il est important que les élus bénéficient d'une protection juridique, d'une protection de leur personne et surtout revoir le montant de leurs émoluments et comment réorganiser leur travail dans les conseils municipaux".
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Catherine Conconne : sénatrice sortante âgée de 60 ans, vice-présidente de la délégation sénatoriale à la prospective, et membre de plusieurs commissions dont celle des affaires sociales et de la délégation sénatoriale à l'Outre-Mer, candidate de "La Martinique Ensemble", actuellement conseillère de l’opposition à l'Assemblée de la CTM, autrefois conseillère municipale PPM à la mairie de Fort-de-France, ex 1ère vice-présidente de la Région.
"La Martinique doit être déclarée zone prioritaire pour tous les dispositifs de politique de la ville. Un corps de médiateurs doit être installé pour aider les familles (...)".
Jean Lanoix : 68 ans, suppléant du député Jiovanny William et conseiller municipal de la majorité au François, cadre retraité d'une société de télécommunications et homme de gauche.
"Il existe des systèmes de radio communication capables de détecter et de surveiller ce qui se passe avant que les trafics n'arrivent en Martinique".
Yvon Pacquit : 72 ans, candidat libre, ancien cadre administratif à la mairie de Fort-de-France, apparenté PPM, premier adjoint au maire de Fort-de-France, 5e vice-président de la Cacem (Communauté d'Agglomération du Centre de la Martinique), président du conseil de surveillance du Centre Hospitalier Universitaire de Martinique, président de la régie communautaire Odyssi. Il est aussi membre du conseil d'administration de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR).
"Nous devons mener des actions communes pour obtenir de l'État les moyens d'endiguer la violence en Martinique (…)".
Raphaël Séminor : 66 ans, ancien fonctionnaire territorial et des services de l'État, candidat officiel du PPM (Parti Progressiste Martiniquais), adjoint au maire de Fort-de-France et conseiller communautaire à la Communauté d’agglomérations du Centre. Il fut conseiller général à Fort-de-France, président de la commission des finances de l’ex-Département.
"Si je suis élu je vais siéger en priorité à la commission des finances du Sénat, c'est là que nous devons trouver des solutions".
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Louise Telle : 65 ans, candidate nationaliste sans étiquette, dissidente de "Péyi-A", ex-conseillère à la Collectivité Territoriale de Martinique (2015-2021), où elle a présidé la commission santé - action de prévention, ancienne secrétaire de la commission des affaires Européennes et de la coopération. Elle a aussi été administratrice du Comité Martiniquais du Tourisme et présidente de la commission croisière et nautisme durant cette même mandature de l’ancienne gouvernance indépendantiste.
"Je m’attacherai à mener notamment un repositionnement de l’action sociale dans les communes, en renforçant les Centres Communaux d’Actions Sociales (…). Les CCAS sont plus proches des administrés que la CAF (Caisse d’Allocations Familiales)".
Frantz Thodiard : 70 ans, issu du PPM, mais se présente en candidat libre. 7e adjoint au maire de Fort-de-France et 12e vice-président de la Communauté d'Agglomération du Centre de la Martinique (Cacem), bientôt retraité de la SAMAC (Société Aéroport Martinique Aimé Césaire), en tant que président du directoire du conseil de surveillance.
"Le sénateur peut être pertinent car il va contribuer à travailler du point de vue législatif, pour créer les conditions de la formation, de l'éducation, de la culture de l'entreprise (...), afin que nos jeunes ne versent pas dans l'argent facile".
Édouard Tinaugus : 52 ans, candidat sans étiquette qui s’est présenté aux élections législatives de juin 2022. Il est conducteur de bus à la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens).
"Les élus locaux doivent appliquer des lois qui ne servent à rien et qui empêchent de s'occuper des vrais problèmes des citoyens".
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Déroulement du vote en préfecture
Au premier tour, organisé le matin de l’élection, est élu, comme pour les législatives, le candidat ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et représentant au moins 25% des inscrits. En cas de ballottage, le second tour est organisé l’après-midi, chacun pouvant maintenir sa candidature. Celui qui remporte le plus de voix gagne l’élection. En cas d’égalité, le plus âgé est élu.
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