21 interpellations lors d'une opération de police ce mardi à Tsoundzou 2

Une nouvelle opération coup de poing de la police a été organisée à Tsoundzou 2 ce mardi. 21 personnes ont été interpellées, principalement des étrangers en situation irrégulière.

La police a organisé ce mardi 9 avril une nouvelle opération coup de poing à Tsoundzou 2. D'après le directeur territorial de la police nationale, 19 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés ainsi que deux personnes pour défaut de permis de conduire et exercice illégal de la profession de taxi. Depuis la prise de fonction du préfet François-Xavier Bieuville, le 27 février, 120 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre au cours de 16 "opérations massives de sécurité."

Lors de son déplacement à Mayotte les 3 et 4 avril, la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux avait annoncé un premier bilan de 77 interpellations, insistant sur le fait que "cela prouve que Wuambushu, c'est tous les jours." Le deuxième volet de cette opération, dont le nom devrait évoluer, doit débuter dans le courant du mois. En attendant, la police et la gendarmerie multiplient les messages sur les réseaux sociaux pour communiquer sur le bilan de leurs opérations, que ce soient des contrôles contre la délinquance et l'immigration clandestine à Majicavo Dubaï ou des opérations ciblées, comme à Kawéni pour lutter contre les taxis clandestins.

10 à 80 étrangers en situation irrégulière contrôlés quotidiennement

Mi-mars, la police nationale avait également annoncé avoir interpellé 729 étrangers en situation irrégulière durant les dix jours qui ont suivi la levée des barrages. "Il s'agit d'un volume d'activité normal, nous procédons quotidiennement au contrôle de 10 à 80 étrangers en situation irrégulière, sur terre comme en mer", expliquait alors Hervé Derache, le directeur territorial de la police nationale.

Les forces de l'ordre communiquent également sur la mise en place de l'arrêté interdisant la vente de machette sans motif légitime. 30 commerces ont été contrôlés par la gendarmerie depuis sa mise en place le 6 mars. "Tous les points de vente étaient en conformité", indique la gendarmerie. Plus de 30 individus ont en revanche été placés en garde à vue pour port de machette, selon le bilan du ministère des Outre-mer. À ce stade, aucune euthanasie de chien dangereux n'a en revanche été annoncée depuis la mise en place de l'arrêté le 29 mars.